
Par Ivan CAPECCHI
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Cinq entreprises, dont SNCFparticipent actuellement à la conception et à la construction de Draisyun train très léger a pour but de faire revivre le petit chemin de fer.
Laurent Verdier, Responsable Innovation chez Lohr, l’entreprise alsacienne (Grand Est) chargée de la construction automobile, montre 10 choses à découvrir à ce sujet.
Draisy, qu’est-ce que c’est ?
Draisy un le train – inclure une voiture de luxe avec une cabine conducteur et une cabine passagers – 100% électroniquedestiné au métro léger, c’est-à-dire aux lignes à faible trafic.
On entend par là des lignes de « moins de 1 500 voyageurs par jour, représentant un tiers du réseau national français », précise Laurent Verdier. “Ce sont des lignes rurales, généralement avec un seul câble, sans électricité. Et, dans ce sens, il n’y a actuellement aucun appareil compatible », ajoute-t-il.
Draisy comble donc le vide.
Quelles sont les caractéristiques de Draisy ?
Draisy dit 12 mètres de longla longueur du bus.
Il a un autonomie d’environ 150 kilomètres et son la vitesse la plus rapide est de 100 km/h.
S’il est vide, la voiture doit peser une quinzaine de tonnes. “Le train qui sert aujourd’hui aux petites lignes pèse 50 tonnes”, glisse, à titre de comparaison, M. Verdier.
Son plus grand potentiel est que 80 passagersdont 30 personnes assises.

Le train est alimenté à 100% par batterie
Enfin et surtout, Draisy est une Train 100% alimenté par batterie, “qui est totalement nouveau”, confirme Laurent Verdier. “Actuellement, les trains sont gérés par un groupe d’enseignants [soit « un ensemble de câbles permettant l’alimentation électrique des trains », selon la définition de la SNCF]ou avec un groupe électrogène », explique-t-il.
Draisy sera facturé au terminus. Et si la ligne est longue, il peut y avoir des bornes de recharge au milieu.
Comment sera-t-il possible de relancer les petites lignes ?
Le but, avec Draisy, est de fournir une voiture avec les charges d’exploitation ont diminué de 60 %. à celui du TER.
Pour y parvenir, les équipes travaillent à la réduction des coûts dans trois domaines : la matériel roulant, utilisé et sauver.
A propos du matériel roulant, ce qui est bien, c’est la partie menée par Lohr : “Une des idées que nous avons est d’intégrer les technologies de la route de campagne au train”. Par exemple, “la voiture de traction sera une voiture de bus”.
Quant à l’exploitation, « dans les trains d’aujourd’hui, il y a un conducteur et un conducteur », précise M. Verdier. “L’idée de la SNCF, c’est qu’il y a un chauffeur et pas de receveur”, poursuit-il. Les récepteurs sont “des personnes à l’intérieur de la voiture pour contrôler les passagers”, comme les contrôleurs par exemple. “Comme la voiture mesure 12 mètres de long, le conducteur pourra voir ce qui se passe derrière, comme dans un bus”, ajoute le responsable de l’innovation chez Lohr.
Enfin, en termes de maintenance, l’avantage d’avoir un train léger est que “la charge sur les trains sera plus légère, ce qui réduira les travaux de maintenance sur la voie ferrée”, c’est simple.

Comment est construit Draisy ?
Comme mentionné ci-dessus, Draisy a été conçu et construit par cinq entreprises.
Il y a donc Lohr, qui est responsable de la construction de la voiture. La SNCF devient donc l’opérateur.
GCK Battery est chargé de construire la batterie de traction, Stations-e la borne de recharge et Railenium est chargé de « faire des études autour de Draisy ».
Combien coûte le projet ?
Le projet Draisy représente 30 millions d’euros.
Qui finance ce projet ?
Chaque entreprise propose une somme d’argent différente et, pour chacune de ces sommes, le gouvernement accorde sa subvention jusqu’à 30 %.
Par exemple, Lohr investit 11 millions d’euros, dont 30% sont financés par le gouvernement.
Dans quelles circonstances a-t-il été fondé ?
“En 2021, le gouvernement a lancé un appel à propositions, un programme pour verser de l’argent à quelques trains”, recontextualise M. Verdier.
“A cette époque, Lohr et la SNCF se sont regroupés [et autour d’eux sont venues s’ajouter les trois autres entreprises citées plus haut] pour répondre à cette recommandation de projets, et la résolution a été retenue », ajoute-t-il.
Quand vivra Draisy ?
Actuellement, le développement est en cours.
La première voiture devrait être sur la route dans le cadre du test en 2024. Toujours en phase de test, la voiture avec passagers devrait être sur la route en 2026 et. la commercialisation est prévue pour 2027-2028.
Où sera-t-il pris ?
Pour le moment, rien n’a été corrigé. “On ne sait toujours pas où sera la première ligne, mais elle sera connue en début d’année prochaine”, précise Laurent Verdier.
Il s’agit en tout cas d’un “projet des régions françaises”.
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