à La Tour-du-Pin, cet atelier travaille pour les plus grandes marques de luxe

Installée dans un monument historique de La Tour-du-Pin – une ferme du XVe siècle, c’est une entreprise artisanale de très haut niveau : l’Atelier de Luxe.
Cette petite entreprise créée il y a cinq ans produit des coffrets pour des marques comme Hermès ou d’autres marques du groupe LVHM. Des clients qui ne connaissent pas la crise économique et donc l’entreprise se porte bien. Gérant et fondateur d’Atelier Luxe, Olivier Finaz répond aux questions de France Bleu Isère.

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France Bleu Isère – Quelle était l’idée de départ lorsque vous avez lancé cet atelier de luxe ?

Olivier Finaz- L’idée de départ était de relocaliser beaucoup de métiers partis à l’étranger et de les relocaliser en France, là où il y a le savoir et là où il y a l’excellence, la qualité, et au cœur de la France, au cœur de nos régions.

Vous êtes installé dans un bâtiment historique.
Était-ce également le cas de votre collection de clients ? On ne parle même plus de luxe, mais d’ultra luxe…

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Oui, c’était très important de montrer que nous sommes un atelier très moderne, qui a été construit avec une extrême modernité, notamment à l’intérieur, mais qui se situe dans un environnement de très haut niveau, un édifice monument historique qui, du coup, renforce l’exception français, renforce notre histoire, notre patrimoine et permet à nos clients de faire narration en disant où les produits sont fabriqués dans un bâtiment justement exceptionnel.

Le bâtiment contient donc cet atelier qui rassemble de nombreuses connaissances différentes travailler avec des matériaux très différents.
On passe par le cuir, le bois…

Oui, cela fonctionne pour de nombreuses grandes maisons de luxe françaises qui sont des marques mondiales mais françaises. Nous voulions montrer que nous étions capables de travailler sur tous les sujets. Il y a des projets qui sont faits maintenant pour nos clients qui ne sont plus faits en un seul matériau. Ils sont faits de matériaux divers qu’il faut assembler, laminer, qu’il faut marier… et du coup, il a fallu avoir des connaissances multi-matériaux avec des compétences dans chaque matière qui sont demandées par nos clients.

Olivier Finaz et une partie de son équipe avec un coffret bouteille de champagne imaginé pour la chanteuse Lady Gaga.
©Radio France

Noémie Philippot

Est-ce que ça te permet aussi d’aller chercher des clients qui n’auraient peut-être pas pensé à toi au départ, le fait d’avoir toutes ces connaissances au même endroit ?

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C’est ce qui a séduit. Tu veux apporter de l’innovation quand tu veux travailler pour des grandes marques de luxe qui ne nous attendaient pas, des petites PME ici en Isère. En montrant que nous étions capables de travailler toutes les matières, de mettre de la technologie dans les produits parce que nous avons mis de la technologie, du son, de la lumière, du numérique connecté, cela a permis de séduire ces grandes marques de luxe qui ont trouvé en nous le savoir faire. d’excellence et d’exception.

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Qu’est-ce qu’un produit technologique que nous vendons à une marque comme Louis Vuitton, par exemple ?

Des boîtiers de montres qui deviennent des enceintes acoustiques et diffusent le son. Il existe des housses qui permettent de vendre des bouteilles de champagne d’exception avec de la lumière et d’améliorer la marque. Il existe aussi de nombreuses box qui sont connectées au digital et qui permettent de gérer des informations dans des box envoyées à l’autre bout du monde et qui permettent un échange entre la marque et le client.

Lorsque vous avez ces clients, quelles sont les perspectives de développement pour votre entreprise ?

Ils sont favorables car les marques de luxe font beaucoup. Tous annoncent plus de 20 et 30% de croissance par an, même avec les années covid qui ont été des années difficiles. Ce sont de très bons marchés et nous donnent de la visibilité, avec des commandes souvent avec des échéanciers de 4 à 5 ans, ce qui nous est très favorable.

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