A Londres, Scotland Yard secoué par un nouveau scandale de policier serial-violeur

Le meurtre de Sarah Everard, une jeune femme enlevée dans les rues de Londres un soir de mars 2021, puis tuée par le policier de Scotland Yard Wayne Cousins, a fait grand bruit au Royaume-Uni. Il a également révélé des échecs choquants au sein du “Met”, la police métropolitaine (ou police du Grand Londres) : racisme et abus systémiques, maltraitance et même crime en série…

Mais un nouveau scandale vient ternir la réputation déjà ternie de ce qui était jusqu’à récemment considéré comme l’une des forces de police les plus prestigieuses au monde.

Lundi 16 janvier, David Carrick, un policier de 48 ans, a plaidé coupable à des dizaines d’infractions supplémentaires après avoir déjà reconnu vingt chefs de viol devant un tribunal en décembre 2022. Collègue de Van Cousins, il était celui affecté au corps d’élite. Protection du Parlement de Westminster, des ministres et des diplomates.

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Ce “violeur en série” est passé complètement sous le radar de Scotland Yard (mais aussi de la police du Hertfordshire, du Hampshire et de la vallée de la Tamise), malgré notamment neuf signalements internes entre 2000 et 2021. Confirmé, dont huit chefs de violences conjugales, harcèlement. Ou tentative d’abus ? Il n’a été arrêté que fin 2021 et a été officiellement renvoyé de la police du MET le mardi 17 janvier.

Perte de crédibilité

Peu de temps après l’arrestation du meurtrier de Sarah Everard, une de ses victimes doit avoir le courage de se confier à la police afin d’arrêter enfin M. Carrick. Une douzaine d’autres femmes se sont ensuite manifestées pour l’accuser – toutes protégées par l’anonymat.

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S’exprimant mardi à la Chambre des communes, le ministre de l’Intérieur Sylla Braverman a salué son courage. Il a également annoncé qu’en 2022 une enquête indépendante commandée par le ministère de l’Intérieur pour conduire l’avocate Lady Elisha Angelini à comprendre comment le meurtrier de Sarah Everard a pu prospérer au sein du Met sans se faire prendre, jusqu’à ce que l’affaire soit prolongée. Carrick.

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Présentés devant les tribunaux, les témoignages des victimes du policier sont poignants et brossent le portrait d’un homme brutal qui cherchait à contrôler physiquement et moralement les femmes. “trimer” Ou son “Les prostituées”. Il les contactait sur des applications de rencontres, se liait d’amitié avec eux, puis son comportement changeait. Il a profité de sa position de policier pour faire taire ses collègues et a recouru à la violence, aux insultes, aux tentatives de viol.

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