Assemblée nationale : la séance de questions au gouvernement suspendue après une interpellation raciste dans l’Hémicycle

Jeudi 3 novembre, la présidente de l’Assemblée nationale, Yael Braun-Pivet, a clos une séance d’interpellation du gouvernement après l’arrestation du député RN Grégoire de Furnas pour discrimination raciale.

Lors de l’intervention du député LFI Carlos Martens Bilongo à propos du “drame de l’immigration clandestine”, le député RN Grégoire de Furnas a lancé dans Hémicycle : “Ils vont retourner en Afrique”. Une phrase que l’on pourrait aussi entendre comme “Retour vers l’Afrique” adressée au député LFI.

Matérialité des faits établis

Confrontée à la confusion, la présidente de l’Assemblée nationale, Yael Braun-Pivet, a finalement clôturé la séance, tenant compte de la “gravité des faits” et de “l’émotion légitime”, alors que ses propos provoquaient le déplaisir des députés et de l’ensemble de la politique des soirées. Par ailleurs, ce dernier a confirmé sa volonté de “réécouter l’enregistrement” afin d’établir “la réalité des faits” en vue de “l’appel” du vice-ministre, qui devrait avoir lieu “demain”.

De nombreux députés ont réagi, dont Sylvain Maillard, vice-président du groupe Renaissance, qui a insisté sur le fait que les élus de leur parti “ne siégeraient pas à nouveau” à moins que Grégoire de Furnas ne soit sévèrement sanctionné. “Nous ne resterons pas assis tant que nous n’aurons pas de sanctions sévères [n’aura] pas appelé […] Le vernis craque. C’est le Rassemblement national », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a tweeté sur le “racisme” et a écrit “quel dommage”. “Le nom change de FN à RN, mais les références dégoûtantes et les pratiques dégoûtantes restent”, a-t-il déclaré. “Il faut demander à Marine Le Pen de démissionner sans tarder”, a tweeté Stéphane Séjourn, le numéro un du président.

Du côté de La France Insumize se trouvent aussi les députés du Nupes, qui réclament “les sanctions les plus fortes et l’expulsion du député du RN pour plusieurs mois”. “Aujourd’hui, l’extrême droite a montré ses vraies couleurs”, a déclaré Mathilde Panot, responsable adjointe de LFI.

Le député devine ses mots

Interrogé par la presse après la suspension de la conférence, le député RN Grégoire de Furnas s’est défendu, affirmant que les bateaux de migrants étaient “renvoyés en Afrique” et non “renvoyés en Afrique”. Carlos Martens, membre de LFI, s’est adressé à Bilongo. “Je ne parlais pas du député, je parlais des bateaux de passeurs de migrants”, a-t-il expliqué.

Le RN, élu de la Gironde, s’est dit “confronté à une tentative de dénaturation de l’action française qui n’était pas ordonnée”. [mes] À propos de [me] Tenir des paroles abominables contre un député de la nation française, qui a le même droit légal que moi de siéger dans ces fauteuils. »

Confirmant la défense de Marine Le Pen ce jeudi soir, Grégoire de Furnas a indiqué que “notre confrère a bien sûr parlé des migrants transportés par bateau par les organisations non gouvernementales citées dans sa question au gouvernement”. “Nos ennemis politiques sont grossiers et ne tromperont pas les Français.”



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