

Une semaine après l’entrée en fonction du président Lula, l’opposition envisage de bloquer son retour au pouvoir. Des centaines de partisans de l’ancien président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro ont attaqué dimanche le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel à Planalto.
Une vidéo postée par le journal sur Twitter Ô Globo Montre plusieurs personnes brisant une fenêtre pour entrer à l’intérieur du Parlement. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent également des partisans de Jair Bolsonaro attaquant le palais présidentiel et la Cour suprême.
Des manifestants bolsonaristes attaquent le Congresso https://t.co/IkPIH5QVac
D’autres ont signalé des dommages aux bureaux parlementaires ou aux manifestants debout dans les sièges hémisphériques du Sénat. Les dégâts semblent considérables, dans ces édifices regorgeant de trésors architecturaux modernes et d’œuvres d’art.
Lula a dénoncé des “fascistes obsédés”.
“Nous les retrouverons tous et ils seront tous punis.”a averti dimanche Luiz Inacio Lula da Silva d’Aracará dans l’État de Sao Paulo. “Ce que ces scélérats, ces fascistes fanatiques (…) ont fait est sans précédent dans l’histoire de notre pays. Ceux qui ont financé (ces manifestations) paieront le prix de ces actions irresponsables et antidémocratiques. .il a insisté.
Lola a commandé.“Intervention fédérale”, ou assumer le commandement des forces de sécurité au niveau de l’État brésilien, généralement sous la responsabilité des autorités locales. Le décret a placé toutes les forces de l’ordre du Brésil sous le contrôle d’une personne nommée par Lula, Ricardo García Cappelli, qui relevait directement du président et pouvait l’employer. “tout corps, civil ou militaire”pour rétablir l’ordre.
“Cette tentative ridicule d’imposer une volonté ne prévaudra pas. Le gouvernement du District fédéral (du Brésil) enverra des renforts et les forces que nous avons au travail.”m’a dit Sur Twitter Flavio Dino, ministre de la Justice et de la Sécurité publique. Samedi, M. Dino avait autorisé le déploiement d’agents de la Force nationale, une force de police spéciale qui est parfois envoyée dans divers États en cas de menace à l’ordre public.
Le président du Sénat, Rodrigo Pacheco, a déclaré sur Twitter “Nous rejetons fermement cette manifestation anti-démocratique, qui devrait être punie par les lois les plus strictes.”. Un syndicat de la presse locale a fait état d’attaques contre cinq journalistes. Parmi eux, un photographe de l’Agence France-Presse a été battu et tout son matériel a été volé.
La zone autour de l’institution a été bouclée par les autorités, mais Bolsonaros, qui a refusé d’accepter l’élection de Lula, a réussi à briser le cordon de sécurité, bien que la police ait tenté de le briser en recourant à des obus lacrymogènes. le site. Plusieurs dizaines d’entre eux ont réussi à gravir la rampe du bâtiment moderne et à occuper le toit.
“Soutien indéfectible” à Lula depuis la France
Des images impressionnantes rappelant la tempête au Capitole aux États-Unis le 6 janvier 2021 montrent une véritable marée humaine vers le Congrès. Il réunit la Chambre des députés et le Sénat dans un même bâtiment.
Lula, 77 ans, était porté disparu dimanche à Brasilia: il s’était rendu à Aracará, une ville de l’Etat de São Paulo (sud-est) dévastée par des inondations en fin d’année. Son rival Jair Bolsonaro, battu au second tour de l’élection présidentielle du 30 octobre, a quitté le Brésil pour les Etats-Unis en fin d’année.
Emmanuel Macron a rassuré Lula dimanche “Soutien indéfectible de la France”. « La volonté du peuple brésilien et des institutions démocratiques doit être respectée.a-t-il souligné. Sur Twitter. Ces attaques “Il y a une contestation inacceptable du résultat des élections démocratiques, que M. Luiz Inácio Lula da Silva a remporté sans équivoque le 30 octobre.”avait auparavant réagi le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le président de gauche du Chili, Gabriel Borque, a apporté Sur Twitter Son soutien au gouvernement Lula Face à cette lâche attaque contre la démocratie. Son homologue colombien, Gustavo Pietro, l’a pour sa part condamné. “Attaque fasciste”. En Europe, le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est exprimé dimanche. “Condamnation totale” “Soutien total” à l’invasion et au nouveau président. “Des millions de Brésiliens ont voté lors d’élections équitables et libres”.
Washington condamné en Amérique. “Toute tentative de saper la démocratie”. “Le président Biden (du sud des États-Unis où il se trouvait avant son voyage au Mexique dimanche) surveille de près la situation et notre soutien aux institutions démocratiques du Brésil reste inébranlable.”Est Jack Sullivan a tweeté.Conseiller de la Maison Blanche.