Au Cambodge, l’explosion de joie des lycéennes qui ont obtenu le bac

Nées dans l’extrême pauvreté, ces lycéennes ont été scolarisées par l’institution Tous à l’école qui accueille 1 300 collégiennes.

Ils étaient environ 90 à crier (ou à pleurer) leur joie et leur fierté face aux bâtiments scolaires qui ont changé leur vie. Le jeudi 22 décembre, les filles cambodgiennes de l’école Happy Chandara rayonnaient de joie lorsqu’elles ont appris qu’elles avaient obtenu le baccalauréat. La vision dans cet établissement a été fondée par l’organisme Tous à l’école, qui scolarise des jeunes filles en situation d’extrême pauvreté.

Cette réussite académique, les bacheliers doivent leur premier crédit à Tina Kieffer, ancienne journaliste et rédactrice en chef de Marie Claire qui décide, en 2005, de fonder un lycée pour jeunes filles cambodgiennes. Depuis, l’établissement est devenu un véritable campus, accueillant gratuitement plus de 1 300 élèves de la petite enfance au bac.

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Grâce au financement de particuliers et d’entreprises, cet organisme est également en mesure d’offrir un internat ou des soins médicaux. Et le résultat est sans appel : depuis 2018, 100 % des candidats obtiennent leur bac avec brio. Le résultat est d’autant plus surprenant qu’à l’échelle nationale, seulement 66 % des candidats ont obtenu un diplôme. Les lycéennes ne sont que 12% à essayer de le réussir.

Le premier de sa famille à étudier

“C’est très excitant de les voir réussir en ce momentexplique Véronique Darasse, directrice adjointe de l’organisme. Ce sont des étudiants qui ont chacun un parcours de vie difficile avec beaucoup de pauvreté autour d’eux. Grâce à leur importance, leur esprit d’équipe et d’entraide, ils parviennent à réaliser leur rêve : avoir un bac pour entrer à l’université.. Le symbole est tout puissant car “ils sont les premiers de leur famille à pouvoir obtenir ce diplôme et s’attendent à étudier”écrit Véronique Darasse.

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Le reste de leur voyage incombe à l’organisation, qui leur fournira un hébergement et un soutien. Un site gratuit, entièrement gratuit, qui leur permet de se préparer aux concours d’entrée à l’université en toute sérénité. « Nous les aidons à choisir les filières qui leur conviennent : cela peut être une formation professionnelle en deux ans ou un baccalauréat dans une faculté en quatre ans, par exemple »poursuit Véronique Darasse.

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Certains iront dans des écoles à l’étranger

S’ils obtiennent les fonds nécessaires, certains d’entre eux peuvent même essayer d’intégrer l’organisation à l’étranger. En 2021, deux diplômés ont pu intégrer l’Insa, principale école d’ingénieurs de Lyon.

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Véronique Darasse voit aussi l’esprit brillant des jeunes étudiants dans les matières scientifiques et techniques. “Ils sont très curieux des questions liées à l’environnement ou aux nouvelles technologies et nous les encourageons à s’y intéresser le plus possible. Nous savons que cela peut les mener à de futures carrières », il continue. Les nouveaux étudiants seront traités pour leur admission début janvier.

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