
La technologie n’est pas nouvelle, mais elle n’est pas encore démocratisée partout en France. Megarama Lumina à Audincourt vient d’investir 42 000 € pour équiper deux salles en HFR (High Frame Rate). Technologie qui permet de diffuser des films jusqu’à 48 ou même 60 images par seconde.
“Nous étions tous stupéfaits.”
Pour les films traditionnels en 2D, “il n’y a vraiment pas besoin”, reconnaît le co-directeur du cinéma Antoine Bouchu. Mais c’est en 3D, dans la salle 1, que cette technologie prouve toute son utilité. Pourquoi “Cela permet de doubler voire de tripler les informations, cela veut dire, surtout en 3D, qu’il n’y a plus d’images discordantes et qu’on a plus de couleurs pétillantes”, poursuit Antoine Bouchou, qui avoue : « J’étais un peu sceptique. Quand on a investi, je me suis dit, il vaut mieux qu’il y ait une différence. Mais nous étions tous étonnés. »
Le film a été tourné au HFR
Le confort visuel global est amélioré grâce au HFR (NDLR : que nous avons vu en salle). Plus grande fluidité. Et après quelques minutes de réglage 3D normal, on oublie qu’on porte des lunettes. Simplement renversant. Grâce à cette nouvelle technologie, mais aussi au talent de réalisateur de James Cameron Avatar 2 : et un troisième épisode à venir. Le film a été tourné en 3D et en HFR. C’est pourquoi Megarama a sauté sur l’occasion lors de sa sortie, à une époque où le monde du cinéma cherchait un second souffle.
“Avec l’installation d’un nouvel appareil 3D à la pointe de la technologie, la salle 1 est désormais en parfait état de conception. Avatar 2 : “, – se réjouit également Christian Bouchu, le père d’Antoine et mécène du cinéma. Cette “nouvelle tête 3D” installée dans la salle des machines augmente la luminosité de la 3D.
“C’est un film fait pour les cinémas.”
Ces deux investissements cumulés créent des conditions optimales pour voir Chemin d’eau Avatar. “C’est un film fait pour les salles de cinéma”, appuie Christian Buch, qui promet “des performances à tomber par terre”. Mais sois sûr que tu es très bien assis.”
Le savoir-faire étant plus visuel que l’écriture d’un scénario, on ne peut que recommander de le regarder au cinéma, “nous avons aussi amélioré le son en doublant les caissons de basses dans la salle 1”, explique Antoine Bouchou.
Le tout, “sur des écrans de 19 mètres de large”, est soutenu par Christian Buchou, qui se réjouit de l’accueil du public pour ce film très attendu.