
par le Rédaction de La Gazette de la Manche
Publié le
Consultez mon actualité

Fabienne Gauchet passe son enfance à Avranches, après son bac elle se forme dans une école de lutherie. Newark. À Montréal en 2000, il travaille pour les luthiers Wilder et David pendant 15 ans, et depuis 2014 se consacre à la fabrication d’instruments pour le quatuor. Au concours international de Société de violon d’AmériqueIl l’a eu Une double médaille d’or pour le son et la qualité de son jeu de violon, Sur 190 appareils dans cette catégorie. Elle a accepté de répondre à quelques questions sur son parcours.
A quel âge as-tu commencé à jouer du violon ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous consacrer à la lutherie ?
J’ai commencé à jouer du violon à l’âge de huit ans, tout le monde dans la maison jouait d’un instrument. Je ne sais pas exactement pourquoi j’ai choisi cet outil, juste un fan ?
J’ai découvert le métier de luthier en me rendant dans un atelier de lutherie pour m’occuper de mon violon. J’ai adoré le charme du lieu et j’étais déjà très attirée par l’artisanat. Après mon bac, mon choix s’est concrétisé lors du choix de mon parcours professionnel.
Quelles sont les caractéristiques du violon avec lequel vous avez remporté le concours ?
Le violon médaillé d’or est basé sur un modèle italien du XVIIe siècle de Joseph Filius Andrea Garnius. Ce modèle est différent des modèles que l’on voit plus souvent en compétition, souvent à base de Del Gesso Garniers ou Stradivarius. Pouvoir étudier et mesurer l’instrument lui-même m’a beaucoup aidé à perfectionner mon modèle et les détails du vernis.
Vous participez régulièrement à des compétitions, que représente ce titre pour vous ?
Je participe régulièrement à des compétitions, ce qui est toujours un exercice très enrichissant pour échanger avec des collègues et avoir des retours d’expérience pour une amélioration continue. J’ai reçu de nombreux honneurs dans le passé, mais ce prix est le plus prestigieux. Cela me donne encore plus de crédibilité auprès de mes clients et bien sûr une grande visibilité auprès des musiciens. Sur le plan personnel, c’est extrêmement gratifiant et encourageant pour l’avenir. Le chemin pour atteindre ce niveau est long, il demande beaucoup d’investissements pour s’améliorer. Pour cela je participe régulièrement à des salons, congrès, stages et concours. De nombreux échanges avec des collègues du monde entier m’ont amené à cette conclusion.
Cet article vous a-t-il été utile ? A noter que vous pouvez suivre La Gazette de la Manche dans la rubrique Mon actualité. Après inscription en un clic vous aurez toutes les actualités de vos villes et marques préférées.