Ces dirigeants bretons de PME ont rencontré des grands patrons : ils racontent – Économie



« Ma conviction est qu’on peut faire le même événement en Bretagne avec nos grands patrons, qui ne sont parfois pas accessibles ! Cette conviction est celle d’Arnaud Legrand, président fondateur de la start-up Rennes Energiency (30 salariés). Quant à l’événement, il s’agit du Top Afep, ces rencontres gratuites entre une quarantaine de grands patrons et 300 dirigeants de PME, dont la 5e édition aura lieu le 25 mars à Paris. Une quarantaine d’entreprises bretonnes y ont participé depuis sa création en 2018. Ils ont trouvé une autre formule et un autre esprit que dans le Forum économique breton.

L’Association Française des Entreprises Privées regroupe 112 structures, les plus grands groupes avec 2,10 millions de salariés en France. Le Top Afep est une opportunité pour chaque représentant de l’entreprise inscrite

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pour discuter avec trois grands patrons, parmi six sélectionnés.  Les rendez-vous durent sept minutes.  Cette année, Jean-Paul Agon (L'Oréal), Xavier Huillard (Vinci), Sophie Boissard (Korian), Frédéric Arnault (Groupe LVMH) ou encore Catherine McGregor (Engie) figurent sur la liste des 40.
Stéphanie Robert, directrice générale adjointe de l’Association française des entreprises privées (Afep).

Stéphanie Robert, directrice générale adjointe de l’Association française des entreprises privées (Afep). (Cyrille Bruneau)

“Des personnes connectées et accessibles”

“Le but n’est pas de faire des affaires même si de belles histoires ont été écrites, c’est de renforcer les liens, la compréhension mutuelle”, décrit Stéphanie Robert, la directrice générale adjointe de l’Afep. “J’y suis allé deux ou trois fois avec l’intention de gagner des clients. Toutes les conditions sont réunies pour une discussion intense avec des personnes très câblées, qui se rendent accessibles. Il y a peu de théâtres et leurs équipes prennent le relais”, explique Arnaud Legrand, qui postule en 2023.

Je ne peux pas dire si vous avez acquis des clients ou non, mais cela facilite le processus de prise de décision.

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Alors, affaires ? “Je ne peux pas dire si j’ai gagné des clients ou pas, mais ça facilite le circuit de décision”, répond le dirigeant breton, dont l’entreprise, tournée vers la décarbonation de l’industrie, réalise 30% du chiffre d’affaires de son activité à l’étranger. “La croissance, en cette période de transformation énergétique et écologique, est un chemin complexe. Les grands patrons, avec leur expérience, leur vision stratégique peuvent apporter des éléments de réponse sur la manière de développer l’innovation, de financer la R&D ou d’ouvrir son capital tout en gardant le contrôle”, montre, en écho, Stéphanie Robert.

Version bretonne ?

“Je ne savais pas, j’y étais invité l’année dernière, je me suis trouvé des codes insolites. J’ai pu en discuter avec les quatre grands patrons qui m’intéressaient. A l’arrivée, deux grands échanges : l’un a organisé une rencontre avec mon équipe à Paris, le second m’a ouvert des portes. J’ai senti que les deux autres étaient moins prudents : j’en ai relancé un, trois fois, sans succès”, raconte Loïc Hénaff, PDG de l’entreprise finistérienne du même nom (230 salariés).

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“C’est utile. Ça permet de se dire : c’est possible ou pas”, conclut celui qui rappelle que le Product speed dating en Grande-Bretagne a ce rôle, mais entre les membres. , Loïc Hénaff travaille à mettre en place des rencontres de ce type à l’échelle des territoires bretons, “pour que les grandes entreprises aient une meilleure connaissance des plus petites qui leur sont proches”.

* Inscription au Top Afep 2023 jusqu’au 27 janvier sur letop.io

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