Charles Pieri mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste et écroué

Charles Pieri, un nationaliste corse soupçonné d’avoir jadis dirigé le Front de libération nationale corse (FLNC), a été incarcéré à Paris vendredi 9 décembre, après que sept autres personnes ont été mises en examen pour des chefs d’inculpation liés notamment à des crimes terroristes. Agence France-Presse (AFP) obtenues auprès d’avocats et de sources judiciaires.

La répression des milieux nationalistes de l’île intervient dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Paris sur les menaces du FLNC de reprendre la lutte armée, notamment sur les enregistrements des conversations des militants. Le corse Libera, un militant indépendantiste de 72 ans, a été interpellé lundi en même temps que six autres militants corses et une huitième personne.

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Les huit hommes, dont Charles Pieri, ont également été inculpés d'”acquisition ou possession non autorisée d’armes de classe B liées à une organisation terroriste” et de “refus de communiquer avec des clés de cryptage”, ont indiqué des sources judiciaires.

Menace de retour au conflit armé en 2021

Les sept personnes, à l’exception de Charles Pieri, ont été libérées sous contrôle judiciaire vendredi dernier. Dans un communiqué transmis au quotidien le 2 septembre 2021 Corse-MatinLe FLNC a menacé de reprendre le conflit armé sur l’île si l’État français continue “sa politique d’outrage”.

Dans une vidéo accompagnant le texte, le 22 octobre un militant lisant un texte signé par le FLNC-Union des Combattants (FLNC-UC) et le FLNC était entouré d’une cinquantaine d’hommes cagoulés vêtus de noir et lourdement armés. 1e Trois personnes avaient déjà été arrêtées en décembre.

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Deux d’entre eux, dont le militant du Corsica Libera Pierre Paoli, ont été libérés trois jours plus tard, tandis qu’un troisième a été transféré à Paris, où il a été inculpé et placé en garde à vue mercredi, ont indiqué des sources judiciaires.

Ainsi, neuf personnes au total ont été inculpées et deux personnes, dont Charles Pieri, ont été emprisonnées. Solidarita, une association de défense des prisonniers dits “politiques”, l’a dénoncé vendredi auprès de l’AFP. “Dossiers complètement vides”.

“A travers ces méthodes, l’Etat français cherche à étouffer l’expression politique, à faire pression sur les militants et leurs familles, et à profiter de toutes les opportunités offertes par sa législation d’urgence.”, il a dit. Depuis plus d’un an, la Corse est au courant d’une recrudescence des incendies criminels visant les résidences secondaires des Français résidant en France, mais sans notification officielle.

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Le monde avec l’AFP

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