
La chute des températures de ces derniers jours va poser un défi aux Français : comment répondre aux exigences gouvernementales en matière d’économies d’énergie tout en conservant un bon chauffage sans augmenter les factures de chauffage ? Un vrai casse-tête, surtout pour tous ceux qui vivent dans des conditions insupportables de précarité énergétique.
La chute des températures de ces derniers jours mettra les Français au défi, qui seront confrontés au double défi de maintenir leur logement correctement chauffé sans augmenter leurs factures de chauffage face à la flambée des prix de l’énergie. A la demande du gouvernement – limiter le chauffage à 19 degrés. Autant dire un vrai casse-tête, surtout pour tous ceux qui vivent dans des conditions insupportables de précarité énergétique.
2022-2023 l’hiver le plus froid depuis 5 ans ?
Car les températures très douces observées depuis septembre sont derrière nous. Fin octobre, les météorologues de MétéoFrance déclaraient : « Le scénario le plus probable pour la période de novembre 2022 à décembre 2023 est que le continent européen soit dominé par des conditions anticycloniques avec un temps stable et sec. Les perturbations ont tendance à se déplacer vers le nord en Europe ou le sud-ouest de la Méditerranée. » Ce qui, selon MétéoConsult, n’empêchera pas l’hiver 2022-2023 d’être le plus froid de France depuis cinq ans. « De 0 à + Avec une anomalie de température de 0,5°C, la France devrait connaître son hiver le plus froid depuis 2017, le dernier avec une anomalie chaude très importante (+2°C) +2,7°C en hivers 2018-2019 et 2019-2020, et +2,7°C en 2020-2021 +1,2°C, en 2021-2022).
Ces prévisions mi-figue, mi-raisin obligent les Français à jouer de plusieurs leviers pour limiter le coût des factures de chauffage et préparer l’hiver des prochaines semaines : optimiser leurs équipements par les bons gestes, outils logiciels et matériels, et enfin changer le mode d’isolation et de chauffage Envisagez des projets plus difficiles entre les deux.
aide gouvernementale
S’il est parfois trop tard pour engager ces changements majeurs, les ménages français peuvent déjà compter sur l’aide apportée par le gouvernement : une protection tarifaire qui protège les ménages de la hausse des prix du gaz et de l’électricité, plafonnée à 15 %.e En janvier 2023, la mise en place d’une épreuve spéciale énergie carburant de 200 € est une mesure votée dans le cadre de la loi de finances rectificative 2022. Aussi, le gouvernement rappelle qu’il est possible de prévoir une prime pouvant aller jusqu’à 65 euros par foyer. Minuterie sur les chaudières existantes grâce au programme de certificat d’efficacité énergétique (CEE). Les “incitations à l’efficacité” proposées par certains fournisseurs d’énergies alternatives devraient être étendues, par exemple en remboursant les factures de gaz et d’électricité des ménages qui réduisent leur consommation d’énergie.
Mais réduire la consommation n’est possible que dans des conditions appropriées. Pourtant, des millions de Français vivent dans la précarité énergétique.
20% des Français étaient en situation de pauvreté avant la crise
Selon les dernières données de l’Observatoire national de la précarité énergétique, publiées en septembre, 20 % des Français déclarent avoir été touchés par le froid durant l’hiver 2020-2021, et 36 % d’entre eux déclarent que c’est pour des raisons financières. 60% des Français déclarent avoir limité le chauffage de leur logement pour éviter des factures excessives. Le nombre de ménages signalant au moins 24 heures de froid dans leur logement est passé de 14 % en 2020 à 20 % en 2021, selon le médiateur de l’énergie.
Les prix de l’énergie ont grimpé en flèche cette année, suscitant des inquiétudes pour les syndicats à l’approche de la 2e session ce jeudi.ré “Une journée contre la précarité énergétique. »
“Avec l’amélioration des conditions de vie, la mauvaise qualité thermique de millions de foyers et la hausse des coûts de l’énergie et des loyers, nous voyons de plus en plus de ménages incapables de chauffer leur logement, ou sans chauffage du tout”, a-t-il estimé. Il en ressort que 5,6 millions de ménages en France, dont 2,3 millions de ménages modestes, soit 20,4 % de l’ensemble des ménages, sont concernés par la précarité énergétique.