Comment va fonctionner le revenu minimum des chauffeurs ?

Il s’agit d’un accord « sans précédent en France » et ce mécanisme créera une augmentation réelle de plus de 27 % par rapport au revenu minimum net minimum actuel pour les conducteurs de l’EFP. Depuis l’avènement de plates-formes comme Uber, il a souvent été souligné que les conducteurs eux-mêmes et les politiques de l’application ne sont pas en danger. Et ces dernières années, la crise du Covid, suivie de la hausse des prix du carburant, a pesé sur la santé financière des conducteurs.

Ainsi, dès le 1er février, ils augmenteront leur salaire, notamment pour les trajets courts, et le revenu minimum sera de 7,65 euros. A titre de comparaison, un taxi en France coûte au moins 7,30 €. En quoi le paiement du logement diffère-t-il ? Quels sont les coûts pour les consommateurs ? Est-ce un prix suffisant pour protéger les conducteurs ? 20 minutes échanger des opinions avec deux syndicalistes qui ont participé à la discussion.

Comment les salaires actuels changeraient-ils avec ce taux plus bas ?

Dans le cadre de la toute nouvelle instance de régulation Arpe, la Plate-forme pour l’emploi (Arpe), créée en mai dernier, les syndicats travaillent “depuis quatre mois” pour “nettoyer” les bases du dialogue social dans le secteur afin d’utiliser le Florence les conditions. Dodin, représentant de l’Unsa pour les négociations. Jusqu’à présent, les plateformes étaient “libres d’augmenter ou de baisser les prix des courses en fonction de la spéculation et de la demande”. Dès lors, une nouvelle plateforme sur le marché peut “baisser les prix” pour attirer les acheteurs, et donc les automobilistes, a expliqué le responsable syndical. 20 minutes. “Dans une guerre des plates-formes, les chauffeurs vont à celle qui propose le plus de courses”, qui est généralement la moins chère, a ajouté Yassin Bensachi, vice-président de l’AVF, le syndicat majoritaire du secteur.

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Actuellement, Uber applique un tarif minimum à ses chauffeurs, avec un revenu minimum de 6 euros. A partir du 1er février, le prix sera de 7,65 euros. “On a donc une augmentation de 27% du revenu net du conducteur”, s’est félicitée Florence Dodin, ajoutant que cette augmentation permettrait “d’éviter le gaspillage social”. Mais le texte ne précise pas ce qui constitue une “petite course”, ce qui ne veut pas forcément dire le même temps de trajet ni la même longueur à Lille ou à Paris. « Que la course soit rentable ou non dépend du pilote », selon la tarification de la plateforme.

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Quelles sont les implications pour les clients ?

Pour les trajets n’entrant pas dans la catégorie “Petite course”, certaines plateformes ont reprogrammé la grille tarifaire, mais il n’y a aucune raison pour que le prix final change. Mais même dans une petite course, rien n’est vraiment gravé dans le marbre. “Chaque plateforme cherchera à fixer ses profits”, explique Florence Dodin. Alors rien ne dit que le trajet Uber le plus court augmentera du coup de 1,65 euros… Mais en appliquant ce calcul, le trajet du client remontera à 10h20.

A cette mauvaise nouvelle pour les portefeuilles s’ajoute une bonne nouvelle pour les amateurs de soirées tardives et pluvieuses : l’objectif est de réduire l’abandon de ces petites courses, souvent considérées comme peu rentables. “Beaucoup de ces courses ont été rejetées parce qu’elles n’étaient pas assez rentables”, a déclaré à l’AFP la directrice générale d’Uber France, Laureline Seyries. Selon lui, l’accord “conduira à une meilleure acceptation et fiabilité des trajets par les chauffeurs”. Selon lui, le nombre de courses rejetées pourrait diminuer de 5 à 10 %.

Les origines du problème sont doubles pour Yassin Bensachi. D’un côté, “nous avons l’habitude de payer nos clients au mauvais prix”, le service “au niveau gamme X” est repris des chauffeurs de luxe, mais il passe “aux tarifs Uberpop alors que ce service est interdit en France”. fidéliser les clients. « En 2014, un litre de gazole coûtait 1,05 € et un conducteur gagnait au moins 8 € », explique-t-il. En revanche, la loi LOM, que les syndicats considèrent comme une “loi de sauvegarde”, a permis aux chauffeurs de se retirer des trajets les moins rémunérateurs.

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Y a-t-il d’autres avancées à négocier ?

Yassin Bensachi : “Quand le pilote se rapproche de 15 minutes de la course pour économiser 4 euros, il abandonne.” Actuellement, le kilométrage d’approche est de la responsabilité du conducteur, ce que le vice-président d’AVF souhaite changer. “Ce premier accord n’est qu’une étape”, assène Florence Dodin, qui veut “créer de nombreuses conditions de réussite”. Sur la table pour les prochains mois étaient “la négociation des revenus des courses lentes”, l’étude des algorithmes de la plateforme et le “désengagement” des chauffeurs de la plateforme, ont annoncé les syndicalistes des deux syndicats. L’accord de revenu minimum sera ensuite révisé annuellement.

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