de quelle FFF avons-nous besoin ? / International / France / SOFOOT.com

La déclaration controversée de Noël Le Graët a provoqué une extraordinaire vague de condamnations. De plus en plus de voix de tous horizons réclament sa démission. La vraie question ne serait-elle pas de savoir de quelle FFF le football français et la France ont besoin en 2023 ?

Dimanche soir, Noël Le Graët a peut-être franchi la ligne rouge en attaquant. “Légende” Zidane. Il revint alors vaguement en arrière : “Ces remarques étranges ont créé un malentendu. Je voudrais présenter mes excuses personnelles pour ces propos qui ne reflètent pas exactement mon point de vue ni le joueur qu’il était et l’entraîneur qu’il est devenu. Je n’exprime pas mon opinion sur . Mais l’ampleur du contrecoup et des critiques à son encontre a, par consensus parfait, affaibli sa position de quatre manières comme jamais auparavant. Il lui est donc devenu nécessaire de ferrailler le héros national que reste Zinedine Zidane, avec la haine qui le caractérise depuis qu’il a été réélu en mars 2021 à l’âge de 79 ans. Sa détermination à rester au pouvoir (il souhaite désormais prolonger de quatre ans son siège à la FIFA), son sentiment d’impunité qui l’a conduit à annoncer sans vergogne qu’il est le ministre des sports d’Amélie Odia-Castera. dont il devrait savoir cependant qu’il est proche du président de la République… autant d’éléments qui auraient dû le faire sortir il y a bien longtemps, en temps normal ou sous d’autres cieux. Mais aucune dissidence ne s’est fait entendre dans le petit monde du football, et aucune réelle pression du gouvernement jusqu’au lancement récent d’un audit minutieux suite à des révélations dans la presse sur des problèmes de gestion et des soupçons de harcèlement sexuel. En effet, ces derniers jours, Kylian Mbappé a bien failli usurper le rôle de rival n°1, par exemple en le forçant à se plier au droit à l’image des Bleus ou via un tweet tueur dimanche, suggéré plus de 70 millions de fois. . .


On aimerait que la colère qui s’empare actuellement du pays et surtout de ses dirigeants (politiques ou sportifs) s’exprime en premier, même si c’est face à son abus sexuel sur les Bleus du Qatar. le sort des travailleurs migrants. “Croire” que le racisme n’existe pas dans le football. Après tout, un plan social adopté en pleine crise du Covid, même au sein de la fédération la plus riche (avec d’importantes réserves), aurait normalement suffi à remettre en cause les méthodes du dirigeant. Impossible donc de comprendre une telle longévité sans prendre en compte la complicité de tous les notables de la FFF, du Comité Exécutif et de l’Assemblée Générale, qui n’ont vu que de bons résultats financiers (900 000 euros de nouveaux bénéfices budgétaires) et des réalisations. Blues (sa fortune était clairement liée et inversement avec Didier Deschamps). Arrivé en sauveur après Knysna, il a vécu de cette capitale du « retour à l’ordre » et des poches pleines. Du côté de l’Etat, lui qui a soutenu le Parti socialiste, soutenu la candidature de François Hollande à la présidence et vanté sa proximité avec Emmanuel Macron, s’est senti éclipsé.

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Un exemple de reconstruction

Certes, ce genre de crise ne se retrouve pas seulement dans le football. Le rugby présente un si triste spectacle avec une Brigitte Henriques vulnérable et des terrains du CNOSF. Pourtant, FFF attire inévitablement l’attention. Les vols de Noël Le Grand sont tout simplement mousseux. Comment éviter que son successeur ou son successeur ne commette les mêmes erreurs qu’Infantino a fait lorsqu’il a succédé à Sepp Blatter. En effet, il faudrait surtout repenser et restaurer les rouages ​​de la FFF, notamment en pointant du doigt, parfois à juste titre, Madame Hardouin, une fusée fort opportune. . Il y a des pistes : mettre en place des institutions de véritable contrôle interne de la vraie vie démocratique – où le président ne choisit pas ses dauphins en négociant avec le sélectionneur national qu’il désigne seul -, au-delà de l’éparpillement des aides, les besoins du football amateur. , ainsi que la définition de la relation avec l’État, qui a officiellement peu changé avec la dernière loi. Le football tricolore et même la France, vu le poids du football dans notre pays, ont besoin d’une fédération pour faire face aux défis de la société actuelle : transparence, racisme – et s’attaquer à un symbole comme Zidane dans le contexte actuel.Laissera des traces – égalité des sexes, lutter contre les discriminations. , entretenir des relations sociales, faire du bénévolat, etc. La FFF a besoin de De Gaulle, nous avons René Coty.

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De Nicholas Kiss Marto



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