Installée dans la pépinière d’entreprises d’Albasud, la société ISA Solutions et Applications Industrielles, fédère 4 développeurs informatiques. Créés officiellement il y a quinze jours, les 4 amis ont de grandes ambitions pour leur nouvelle société.
Alors que chacun d’eux travaillait de manière indépendante dans la pépinière d’entreprises située à Albasud, Erick Gremeaux, Loïc Blanc, Pierre-Yves Meyers et Matthieu Beramis ont eu l’idée de se regrouper au sein d’une même entité. C’est ainsi que les développeurs d’IT 4 ont décidé de créer ISA (Solutions et applications industrielles).
L’entreprise a plusieurs activités. Elle est en effet capable de créer des sites web, de faire du référencement et de développer différents logiciels et applications selon les besoins du client. « Nous faisons du développement sur-mesure pour les entreprises et les professionnels », souligne Erick Gremeaux, le gérant d’ISA.
“Nous nous sommes également spécialisés dans la sécurisation des biens grâce à une technologie récente qui combine blockchain, NFT et puce NFC”, explique-t-il. Un jargon très particulier qui plaira aux professionnels avertis !
Pour les non-initiés, il s’agit de mettre en place un système permettant de sécuriser les données échangées et de les contrôler en temps réel. Concrètement, un tel système permet d’assurer “la traçabilité et l’inviolabilité de certains objets, ou pièces détachées de valeur, précise le développeur. C’est notamment le cas dans l’aéronautique ou dans le luxe, donne-t-il en exemple. C’est aussi un moyen de lutter contre la contrefaçon.
“Manque de développeurs”
“On est peu nombreux à faire ça en France”, se réjouit l’entrepreneur, persuadé que ce savoir-faire sera un atout pour le développement de l’entreprise.
Parallèlement, les partenaires travaillent sur d’autres projets. « Nous avons développé un scanner 3D pédiatrique pour les enfants ayant des problèmes orthopédiques, qui permet de fabriquer des semelles sur mesure, ajoute-t-il. Nous avons également conçu un radar Bluetooth qui enregistre les mouvements en 3D. Cela permet par exemple de compter un flux de pièces. . sur une chaîne de production, et appuyé par un logiciel de retranscription, cela permet de traduire les mouvements d’une personne s’exprimant en langue des signes”, révèle-t-il. D’autres programmes sont en cours de développement, comme un logiciel de gestion de parking.
Reste désormais aux quatre confrères à remplir leur carnet d’adresses “et les commandes”, espère Erick Gremeaux, qui doit être confiant pour l’avenir. “Il y a un vrai manque de développeurs et nous avons déjà été approchés par plusieurs entreprises. Pas une semaine ne se passe sans une nouvelle demande de contact”, raconte-t-il.
