
La nouvelle nomination à l’Ordre du Canada a été annoncée le 29 décembre dernier. Des professeurs et diplômés de l’Université de Montréal comptent parmi les récipiendaires d’une des plus hautes distinctions au pays.
Visant à reconnaître des réalisations exceptionnelles, un engagement personnel exceptionnel envers la société ou une contribution exceptionnelle à la nation, l’Ordre du Canada a été créé en 1967. Trois catégories sont décernées annuellement : celle de compagnon, d’officier ou de membre.
Parmi les nominés figurent Frantz Saintellemy14e chancelier de l’Université de Montréal, accepté comme membre en raison de sa contribution au développement des technologies de pointe en électronique et de sa contribution à la diversité des entreprises au pays.
Enseignants
Marie-Dominique Beaulieu, Professeur émérite du Département de médecine familiale et de médecine d’urgence, il se consacre à l’avant-garde de la médecine familiale au Canada en tant que médecin, éducateur et chercheur spécialisé en soins primaires.
Chercheur associé au Centre de recherche sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté de Montréal du Centre universitaire intégré de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, considéré comme un pionnier de la médecine familiale au Québec et Canada. Tout au long de sa carrière, il a encouragé la reconnaissance du rôle important que jouent les médecins de famille dans le système de santé et dans les soins primaires. Il a contribué à plusieurs mouvements qui ont eu un grand impact sur le public, comme l’abandon par les travailleurs de la santé et les médecins de famille des bilans de santé annuels au profit d’une approche préventive adaptée aux étapes de la vie et aux risques du patient. ainsi que l’établissement d’une culture de prise de décision fondée sur des données probantes dans les soins de santé et la prise de décision clinique. Il a été président du Collège des médecins de famille du Canada de 2012 à 2013 et du conseil d’administration de la Fondation pour l’avancement de la médecine familiale de 2018 à 2020. Aujourd’hui encore, il s’implique dans des causes qui lui tiennent à cœur. Depuis décembre 2019, il est membre du comité de coordination du Réseau international francophone pour la responsabilité sociale en santé, participant aux activités du groupe de travail de recherche. Il travaille également comme médecin spécialiste en médecine familiale et en soins primaires à l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux du Québec. En 2013, il obtient un doctorat honoris causa de l’Université Laval et a été fait Chevalier de l’Ordre national du Québec en juin 2019.
André H. Caronle professeur sortant du Département de communication, est appelé “membre”, pour les études de premier cycle qu’il a faites sur les effets des médias et des technologies émergentes sur les enfants et les jeunes.
André H. Caron est l’un des membres fondateurs du Département de communication de l’Université de Montréal, qu’il a présidé de 1985 à 1991. Il y enseigne depuis 1972 et a été ordonné prêtre en 1985.
Le rôle des journalistes dans la vie des jeunes et des enfants est l’un de ses domaines de recherche favoris. Les compétences qu’il a acquises l’ont amené à rejoindre l’Office de la protection des consommateurs pour interdire la publicité destinée aux enfants. Il a également travaillé au développement d’émissions de télévision de qualité pour les jeunes, notamment l’émission Les débrouillards, ainsi qu’à la création du Réseau Éducation Médias (maintenant HabiloMédias).
Il était auparavant titulaire de la Chaire Bell de recherche interdisciplinaire sur les technologies émergentes, a mis sur pied le Centre de recherche interdisciplinaire sur les technologies émergentes et le Groupe de recherche sur la jeunesse et les médias.
La professeure Caron a publié de nombreux ouvrages et participé à la rédaction d’ouvrages de référence tels que le Handbook of Child Well-Being et l’Encyclopedia of Mobile Phone Behavior.
Constamment appelé comme expert dans les journaux, les émissions de radio et de télévision, il se rend compte que la question de la jeunesse et des médias continue d’être débattue dans notre société.
Professeur agrégé de clinique au Département de psychiatrie et toxicomanie Patricia Garelil est nommé membre pour ses contributions à un hôpital psychiatrique pour enfants et adolescents et pour avoir créé un programme unique axé sur l’art et les processus créatifs.
Dr. Garel a terminé ses études de médecine à Paris (France). Il a d’abord été embauché comme professeur adjoint de clinique par l’Université McGill, et a travaillé à l’Hôpital Douglas de 1986 à 1990. Il s’est ensuite joint au département de psychiatrie de l’Hôpital Sainte-Justine en 1991, où il est depuis. Responsable des activités d’éducation et d’enseignement de 1994 à 2002, président du CMDP puis chef du département de psychiatrie au CHU Sainte-Justine de 2002 à 2012, il a été actif dans la formation continue des médecins et des équipes d’intervenants en santé mentale.
Dr. L’expertise clinique de Garel est dans le domaine de l’adolescence, il a un fort intérêt pour le travail d’urgence, l’hospitalisation et l’évaluation de diverses procédures médicales.
Constatant depuis plusieurs années les problématiques et les besoins des adolescents et jeunes adultes aux prises avec des problèmes de santé mentale, ainsi que la rareté et l’insuffisance des ressources prévues pour eux, le Dr. Patricia Garel, en collaboration avec des psychologues et des experts du milieu professionnel. , a créé le projet Espace Transition en 2009. Le projet vise à faciliter la réinsertion sociale de jeunes aux prises avec une maladie mentale par des démarches artistiques et créatives.
Professeur titulaire du Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques André Gaudreault il reçoit une reconnaissance majeure pour ses contributions pionnières aux études cinématographiques et à l’histoire du cinéma, en tant que chercheur visionnaire et leader universitaire.
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques, il est un chercheur de premier plan et l’une des figures de proue des études cinématographiques au Canada. Il est à l’origine de plusieurs projets. Il est l’un des cinq fondateurs de l’Association internationale pour le développement de la recherche sur le cinéma ancien. Il est également à l’origine du Groupe de recherche sur l’émergence et la formation des identités médiatiques, qui étudie, depuis 2018, les effets de la technologie sur l’identité du cinéma. On lui doit également la fondation du Laboratoire CinéMédias, où il dirige depuis 2015 le Partenariat international de recherche sur les techniques et technologies cinématographiques. Il a travaillé avec plusieurs experts au cours de sa carrière. Il a notamment créé, avec le réalisateur et producteur Denis Héroux, l’Observatoire du cinéma au Québec en 2007. Il a créé, avec le professeur Olivier Asselin, le premier programme de doctorat en études cinématographiques au Canada. Récemment, il s’est joint aux professeurs Santiago Hidalgo et Isabelle Raynauld pour lancer la collaboration internationale de cineXmedia, un projet interdisciplinaire qui associe les sciences humaines et les sciences premières pour analyser la performance de l’exposition. Connu dans le monde entier, il a reçu de nombreux prix prestigieux. Nommé copains Guggenheim en 2013, a été élu Fellow de la Société royale du Canada en 2014 et a remporté l’Ordre des arts et des lettres de la République française en 2016, a reçu le Prix du Québec ‒ Léon-Gérin en 2017, suivi du Prix Killam en . Sciences humaines du Conseil des arts du Canada en 2018. Il a également reçu deux diplômes honorifiques, le premier en 2019 de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 et le second, en 2021, de l’Université Rennes 2.
Ils ont obtenu leur diplôme
Stéphane Laportediplômé de la Faculté de droit en 1982, a été choisi comme membre éminent de la profession artistique en tant que producteur, réalisateur, écrivain, journaliste et producteur.
Il est diplômé du Département d’histoire de la Faculté des arts et des sciences en 1976, Michèle Ouimetil est devenu membre en raison de son expertise de longue date dans le journalisme, notamment en tant que journaliste international Journal.
Dr. Stanley Vollantdiplômé de la Faculté de médecine en 1994, a été choisi comme membre en raison de son travail exemplaire en tant que premier médecin autochtone au Québec et en raison de l’inspiration qu’il apporte aux jeunes générations des Premières Nations.
Ils donnent
Philanthrope respecté et homme d’affaires talentueux, Pierre Lasondequi a obtenu son diplôme de Polytechnique en 1971, s’est mérité le titre de chef en raison de sa contribution de longue date à l’industrie aurifère et de l’ampleur de son travail philanthropique, notamment dans le domaine de la technologie et de l’éducation.