
Ce lundi 16 janvier, à la cathédrale de l’Annonciation d’Athènes, les têtes couronnées du Vieux Continent rendront hommage au monarque déchu décédé mardi dernier.
Des monarques de toute l’Europe doivent assister aux funérailles du dernier empereur de Grèce, Constantin II, décédé à Athènes mardi 16 janvier à l’âge de 82 ans, mais il n’y aura pas d’hommages nationaux à l’ancien roi controversé. .
Le Prince Albert II d’Espagne, la Suède, le Danemark, les Pays-Bas, la Belgique, Monaco, le Prince Héritier de Norvège, le Grand-Duc de Luxembourg rendront leurs derniers hommages à l’ancien Grec en la Cathédrale de l’Annonciation à Athènes. Indépendant
Familles royales espagnole et britannique
Le palais de Buckingham a indiqué vendredi que la famille royale britannique sera représentée par la sœur de Charles III, la princesse Anne, toutes deux cousines de Constantin II. Les médias grecs ont spéculé ce week-end sur la possible présence du prince William, le filleul de l’ancien roi de Grèce, sans recevoir de confirmation ni de démenti.
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L’ancienne reine Sophie d’Espagne, sœur de Constantin, et son mari Juan Carlos seront également dans la capitale grecque. Aux premières heures de la journée, des centaines de personnes se sont alignées devant la cathédrale pour prier devant le cercueil du défunt, recouvert pour l’occasion d’un grand drap aux couleurs nationales, bleu et blanc. .
Entre indifférence et colère
Le cercueil reposera dans une chapelle près de la cathédrale pour l’hommage jusqu’à 10 heures locales (8 heures de Paris) alors que les rues avoisinantes sont fermées à la circulation, grondant la circulation dans le centre-ville de la capitale grecque. Au total, 187 invités sont attendus à ces funérailles.
Profondément républicaine, la majorité de la population a oscillé entre l’apathie et la colère alors que le rejeton de la famille royale du Schleswig-Holstein-Glücksburg est décédé mardi d’un accident vasculaire cérébral dans un hôpital privé d’Athènes.
Premier ministre et chef de l’État absents
Le lendemain de la mort de Constantin, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé que les funérailles seraient privées. Ni lui ni l’actuelle chef de l’Etat, Katarina Sakellaropoulou, n’assisteront aux funérailles du monarque déchu lors de la restauration de la république en 1974, suite à la période sombre de la dictature des colonels (1967-1974).
À Athènes, seuls les drapeaux autour de l’ancien stade de la capitale grecque, le stade panathénaïque, ont été démontés en 1896 pour des rénovations pour les premiers Jeux olympiques modernes. En 1960, Constantin remporte une médaille d’or en aviron aux Jeux olympiques de Rome. Il était également membre honoraire du Comité international olympique (CIO).
vieilles blessures
Après une cérémonie religieuse orthodoxe, il sera enterré en privé dans l’ancienne résidence royale de Tatoi, au nord d’Athènes, où sont enterrés la plupart des anciens membres de la famille royale, dont le roi George Ier.euhEn 1863, le premier roi de la dynastie danoise siège sur le trône de Grèce. La mort de l’ancien roi, qui a vécu en exil pendant près de quarante ans, a ravivé de vieilles blessures en Grèce, notamment autour de son rôle pendant la dictature du colonel (1967). -1974).
Alors critiqué pour ne pas avoir stoppé l’ascension de la junte au pouvoir, Constantin a quitté la Grèce en 1968 et a passé quarante ans à Londres, avant de retourner dans son pays en 2013 pour continuer à se faire appeler ».Roi« La monarchie en Grèce a été abolie en 1974 par un référendum qui a officiellement renversé Constantin II avec une majorité de 70 %.
Constantin Glücksburg, comme certains médias l’appellent sans mentionner son ancien titre royal, s’est longtemps battu devant les tribunaux avec l’État grec qui s’est emparé des biens royaux. Déchu de sa nationalité en 1994, il dépose une plainte auprès de la Cour européenne des droits de l’homme pour récupérer ses biens. En 2002, ce dernier a condamné la Grèce à verser 14 millions d’euros à la famille royale.
Voir également – La Grande-Bretagne a rejeté le retour de la frise du Parthénon à la Grèce.