
2022 : Une année révolutionnaire dans notre relation avec Dominique Meda
de grande démission “dans”
laisser silencieux», le fameux débat sur la « valeur du travail »
études paresseusesEn 2022, nous avons surtout questionné le rapport au travail.
Entre chocs, tendances de fond et importance des nouveaux enjeux (environnementaux et numériques) dans le « sens » de la pandémie Comment penser l’avenir du travail ?
Dominique Meda est “l’homme de la situation” ! Philosophe, sociologue et directeur de l’Institut d’études interdisciplinaires des sciences sociales de l’Université Dauphin à Paris, il sait articuler ces problèmes de travail. signaler les changements et suggérer des alternatives.
“Les Français ne sont pas paresseux”
Cette année se termine avec la conclusion suivante. les Français vont souffrir d’une épidémie de paresse. En 1990, selon la Fondation Jean-Jaurès et Ipsos, 60 % des personnes interrogées déclaraient que leur travail était très important dans leur vie. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 24 %. Le sociologue s’oppose à l’expression “épidémie de paresse” et estime que “c’est une très mauvaise description”. Cela contredit le glissement sémantique de l’idée de paresse lorsqu’il s’agit d’interroger le rapport au travail. Après avoir soigneusement étudié et recherché les relations de travail entre Français et Européens, il a reconnu que c’était ici avant tout.un coup dur pour les relations de travail. Je ne crois pas du tout qu’on puisse dire que les Français sont moins orientés vers le travail, ou pire, sont devenus paresseux ou paresseux.. Cette explication n’est pas correcte“. Il propose une autre explication, notamment “La question centrale de ce qu’il est advenu des conditions de travail aujourd’hui, c’est le choc de la crise sanitaire, la crise écologique, l’inquiétude sur ce que l’on produit, et ce qu’il adviendra de nous si nous changeons en profondeur.“.
“Les Français aiment leur travail, les conditions de travail sont difficiles”
Dominique Meda tient à rappeler que les Français continuent d’avoir de fortes attentes vis-à-vis du travail, mais depuis le contexte de crise sanitaire et la logique de transition, le travail est devenu une énorme déception et plus encore. environnement: “Historiquement, nous sommes plus connectés au travail que les pays européens. Par rapport à nos voisins européens, nous avons un lien très fort avec le travail et le mérite. Alors cette histoire sur la valeur du travail en France est un mythe qui n’avait pas vraiment d’importance. Les recherches montrent que sur une longue période, les Français sont toujours en tête de liste lorsqu’il s’agit de travail très important. Mais leurs attentes sont élevées et ils recherchent un travail qui paie bien, que le travail soit intéressant, qu’ils se sentent nécessaires et une bonne ambiance de travail. De plus, la désillusion est grande et les conditions de travail sont très mauvaises, surtout pendant la crise du covid, et depuis le tollé social sur les conditions de travail, l’écart s’est creusé. un travail qui était autrefois invisible, travaillant pour sauver des vies. Beaucoup de choses nous ont été faites depuis pense rapport avec les conditions de travail, l’utilité sociale du poste et les critères de rémunération. C’est ce qui a conduit à une vague massive de démissions qui ont suscité une indignation massive“.
Les jeunes ont de fortes attentes professionnelles
Le sociologue contredit l’idée selon laquelle les 25-34 ans seraient deux fois plus démotivés que les autres tranches d’âge en France. Il y a certes un basculement générationnel dans la relation de travail, mais si les jeunes sont désespérés, c’est avant tout parce qu’ils ont de fortes attentes vis-à-vis de leurs relations de travail qui doivent changer. Ce sera plus un résultat qu’une forme de gestion et un moyen d’inviter les jeunes sur le marché du travail.Cela fait 30-50 ans que les jeunes entendent toujours la même chose sur les relations de travail. J’ai entendu dire que les mecs ne font plus rien… pas très orientés travail, matérialistes, non engagés… Eh bien, à chaque fois qu’on approfondit ce phénomène, c’est le contraire qui est vrai ! Les jeunes ont des attentes plus élevées et même plus élevées que les personnes âgées. Ils ont beaucoup de travail devant eux et sont très déçus de la vision du travail qui leur est donnée aujourd’hui. Il faut voir comment ils sont traités et comment ils apparaissent sur le marché du travail. On les fait attendre des mois voire des années, avoir des stages non rémunérés, c’est horrible.“.
De plus, bien qu’elle ne détermine pas tout, selon le chercheur, l’épidémie a certainement eu un effet important : “Les jeunes en ont pris la plupart et les ont enfermés chez eux. Après avoir résumé toutes les perversités du monde du travail qu’ils évoquent, ils se posent de sérieuses questions sur le travail. Ils peuvent avoir moins confiance dans la capacité des entreprises à changer le monde, mais restent attachés à leur travail“.
Énoncé de mission : démocratiser, déconstruire et contaminer
Comment je me suis réinventé avec François Alou
Il s’est littéralement transformé en étoile filante ! Sept mois seulement après avoir été nominée danseuse étoile à l’Opéra de Paris, elle n’avait joué aucun rôle.
François Alou a démissionné.
Quelque chose d’inédit dans l’histoire de l’organisationune maison qui ne cesse de faire bouger ses lignes avec des danses qui n’ont pas la tradition et l’innovation du ballet classique.
Une autre porte semblable au ciel a claqué. considéré comme une démission “vol” artistique pour mieux se réinventer. Mais bon sang, on ne peut pas tout planter comme ça ! Oui, apparemment…
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- Beyoncé-“Menottes», 2022
- Groupe Wati Watia Zorey – “Mes pois sont en feu», 2022