
Jamais deux sans trois ! Le dicton s’applique à l’actualité de l’équipe de France. Après Hugo Lloris et Steve Mandanda, un autre champion du monde 2018 a abandonné. Et pas n’importe qui : Raphaël Varane. Ce dernier, qui réfléchit depuis plusieurs semaines à l’avenir de son aventure avec les Bleus, débutée contre la Géorgie le 22 mars 2013, a été rapporté par Le Parisien-Aujourd’hui en France jeudi après-midi. Instagram à midi.
“Représenter mon merveilleux pays pendant une décennie a été le plus grand honneur de ma vie”, a-t-il écrit sur le réseau social. Chaque fois que j’enfilais ce maillot bleu spécial, je me sentais tellement fier. Le devoir de tout donner, de jouer avec le cœur et de gagner à chaque fois que vous entrez sur le terrain. J’y réfléchis depuis plusieurs mois et j’ai décidé que le moment était venu pour moi de prendre ma retraite du football international. »
Ces derniers jours, Raphaël Varane pesait encore le pour et le contre, mais l’idée d’arrêter l’a emporté. Sa 93e sélection face à l’Argentine, lors d’une finale de Coupe du monde le 18 décembre passée dans l’histoire et qu’il disputera jusqu’à la 113e minute, sera sa dernière. Une telle sélection réserve des surprises, voire des défis, à un joueur qui n’a pas encore 30 ans (il le sera le 25 avril).
Passez plus de temps avec votre famille.
En effet, le manager défensif du Tricolore commence à souffrir de dépressions physiques et psychologiques. Il souhaite également consacrer plus de temps à sa famille. Dans son esprit, il considérait cette finale contre l’Albiceleste de Messi comme le summum de sa carrière internationale. La déception brutale de la défaite aux tirs au but a certainement contribué à alimenter sa réflexion.
Formé à Lens et passé professionnel en 2010, il s’est depuis construit un beau palmarès. Au club, au Real Madrid, comme en équipe de France, il collectionne les trophées, notamment la Coupe du monde et quatre Ligues des champions (ils n’ont pas disputé la finale en 2016). De plus, le Mancunien n’a pas été épargné ces dernières années en raison de soucis physiques. Afin de protéger son genou, il souhaite désormais profiter de périodes de récupération plus longues dans la saison. Absent de l’Euro 2016 en raison d’un problème à la cuisse, on le rappelle, il a vu sa participation à la Coupe du monde 2022 conditionnelle après s’être blessé à la cuisse contre Chelsea le 22 octobre.
On se souvient encore qu’il a quitté le terrain en pleurant le 22 octobre. A cette époque, il songeait à renoncer à l’histoire du Qatar. A force de travail et de persévérance, il a su offrir au personnel suffisamment de garanties pour être retenu sur la liste des 25 qui est sortie le 9 novembre. Sur le banc pour le premier match contre l’Australie, il a beaucoup travaillé à l’entraînement pour rejoindre le onze de départ contre le Danemark et ne l’a plus lâché depuis. Tout au long de la compétition, il a été irremplaçable à son poste, affirmant son leadership auprès du groupe. S’il n’avait pas la réputation d’un leader vocal, ses paroles avaient donc plus de poids.
Son angoisse à la mi-temps France-Pologne
A la mi-temps du huitième de finale contre la Pologne, le vice-capitaine a ainsi rappelé à ses coéquipiers qu’il “vivait un rêve” mais que “le rêve pouvait se terminer à tout moment”, surtout si la France ne montrait pas un meilleur visage. l’autre moitié. Message entendu (3-1) Collectivement, des plus jeunes aux plus expérimentés, le respect inspiré par Varana est immense. Tout le monde a également accepté de lui promettre le capitanat après le départ d’Hugo Lloris. La décision de ce dernier de s’incliner devant Blue, dont il est très proche, a également pesé lourd dans l’introspection de Varanasi.
Alors bien sûr, la perspective d’être investi du brassard n’a pas laissé Varane indifférent à son attachement à l’équipe de France et à la qualité de sa relation avec Didier Deschamps et son staff. Ils le saluent comme un signe invincible de confiance. L’Euro 2024, seule grande compétition absente de son CV, représente un objectif intéressant. La Coupe du monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Mexique et le Canada, semble en revanche un horizon lointain.
“Nous avons un groupe de jeunes joueurs talentueux.”
Mais au vu du déroulement de la Coupe du monde, le vice-capitaine a pu se convaincre de la qualité de la relève à l’instar d’Upamecano, Konateé (qui l’a remplacé en finale) ou encore Disasi. L’émergence de ces jeunes talents, croyait-il, rendrait sa succession moins problématique. Tout au long de la compétition, il a senti, en même temps, le début d’une fracture raciale. Il se sent désormais un peu moins connecté avec les benjamins et sans Lloris et peut-être trop tôt Giroud, ayant été plutôt vague sur son avenir en sélection, il décide sans doute que les prochains rassemblements risquent d’être un peu plus longs.
“Ces moments avec vous vont certainement me manquer, mais il est temps qu’une nouvelle génération prenne le relais. Nous avons un groupe de jeunes joueurs talentueux qui sont prêts à prendre le relais, qui méritent une chance et dont vous aviez besoin”, a-t-il déclaré sur Instagram. .
Pour toutes ces raisons, et dans un autre domaine intime, qu’il allait bientôt expliquer, Varane rechignait. Son départ va cependant fermer une autre belle page pour les Bleus.