
Il est la.
Nous voilà.
Bruno Lumière le grand phare de Bercy et le timonier en charge de l’économie du pays, après l’endettement de notre nation à plus de 600 milliards d’euros avec l’aval du Grand Vizir du Palais pour sauver notre pays à tout prix, il est passé par tout ce qui il est. dépenses pour ce que ça vaut… nos entreprises.
J’ai toujours dit que toutes les entreprises auraient dû être sauvées des confinements du Covid, dont la pertinence sera jugée par l’histoire ou non.
J’ai aussi toujours dit que c’était complètement stupide de laisser mourir nos entreprises avec la crise de l’énergie après leur avoir fait économiser 600 milliards car logiquement on va se retrouver 600 milliards plus pauvres et avec des milliers d’entreprises en moins. Nous perdons donc sur tous les aspects.
Stupide.
Absurde.
“Après l’arrêt lié à la pandémie et toutes les aides mises en place, le nombre de faillites d’entreprises augmente de plus en plus vite. Selon Altares, les défaillances ont bondi de près de 50 % sur un an. Une augmentation totalement inédite.
Quoi qu’il en soit, selon Altares, il y a eu plus de 12 250 faillites d’entreprises au quatrième trimestre 2022. Au total, donc, 42 500 faillites ont été enregistrées tout au long de l’année. Cela représente un bond de 49% sur un an, du jamais vu”.
“Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, et pas seulement les plus petites sont aujourd’hui prises en difficulté. Dans les PME de moins de 100 salariés, le nombre de défaillances a dépassé 78 % l’an dernier. Les grands groupes, eux aussi, ne sont plus épargnés par une centaine de procédures. Dans ce contexte, le nombre d’emplois concernés a également dépassé. Près de 143 000 emplois directs sont désormais menacés. C’est près de 50 000 de plus sur un an.
C’est le désastre prédit, prévisible, évident qui se matérialise sous vos yeux, ne soyez même pas surpris.
Capitalisme de prédation versus capitalisme de création.
Une augmentation de 78% dans les PME de moins de 100 personnes, qui sont les entreprises à la fois les plus créatrices d’emplois et qui sont aussi les plus fragiles et précaires car nous ne sommes pas ici dans un capitalisme mondialisé et financier.
Non, nous sommes dans le capitalisme de prédation mais dans celui de création, et nos mamamouchis, parce qu’ils sont les serviteurs volontaires ou involontaires du capitalisme de prédation, tuent et détruisent, par leurs politiques économiques confuses, ce capitalisme de création et de proximité que nous voulons défendre .
Charles SANNAT
“Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie tant que ce paragraphe est reproduit après celui-ci. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime au quotidien et livre une analyse impertinente et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la newsletter quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source BFMTV.com ici