
Nous devrons nous habituer à des prix du carburant relativement bas. Le prix de l’essence a fortement augmenté en France la semaine dernière, selon des chiffres publiés lundi 9 janvier par le gouvernement, suite à la fin de la remise générale remplacée par une “allocation carburant” pour les travailleurs les plus modestes qui utilisent leur véhicule à des fins professionnelles.
Dans les stations-service françaises, le gazole s’est vendu au prix moyen de 1,8994 euros le litre, soit 13,29 centimes de plus que la semaine précédente, selon les chiffres du ministère de la Transition énergétique arrêtés vendredi et publiés lundi. L’essence sans plomb 95 a augmenté de 17,28 centimes, affiché à la pompe à 1,8516 euro en moyenne le litre, et le sans plomb 95-E10 a augmenté de 19,23 centimes, vendu au prix moyen national de 1,8346 euro le litre.
Huit milliards d’euros en 2022
L’Etat avait prolongé sa remise de 30 centimes le litre à la pompe jusqu’à la mi-novembre 2022, avant de tomber à 10 centimes d’ici la fin de l’année. En 2022, la décote générale a coûté à l’Etat 8 milliards d’euros, l’équivalent du budget du ministère de la Justice.
1euh En janvier, cette aide pour tous a été remplacée par un abattement de 100 euros réservé aux 10 millions de foyers dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 14.700 euros en 2021. L’aide est versée en une seule fois, pour 2023, pour ceux qui utilisent leur véhicule. aller au travail. Un couple d’actifs modeste disposant de deux véhicules peut bénéficier de deux bourses, soit 200 euros. L’aide s’applique à tout type de véhicule, y compris les deux-roues, et la demande doit être faite sur le site Impots.gouv.fr entre le 16 janvier et le 28 février. Il représente une enveloppe d’environ un milliard d’euros, a précisé la Première ministre, Elisabeth Borne.
Malgré les aides de l’État, les ménages français ont perdu en moyenne 720 euros entre janvier 2021 et juin 2022 en raison de la hausse des prix de l’énergie (carburant, fioul, gaz et électricité), selon une étude de l’Insee datée de décembre. Tous les foyers ont été touchés, mais plus ceux habitant une ville de moins de 20.000 habitants, car ils consomment plus de carburant, selon l’Insee. Les 30% les plus pauvres ont perdu en moyenne 300 euros.