
Le comité d’organisation du Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) a organisé une conférence de presse ce samedi 14 janvier 2023 à Ouagadougou. Le programme des festivités de la 11ème édition y était ouvert.
Du 21 au 28 janvier 2023, Ouagadougou vibrera au rythme de la danse contemporaine. Au menu des festivals, ateliers, masterclasses, concerts live. Pour se rapprocher de la population, des spectacles seront organisés au grand marché de Ouagadougou, à Cité an 3, à la Maison d’arrêt de Ouagadougou (Maco), dans des écoles comme le Prytanée militaire de Kadiogo (PMK). Les festivaliers sont attendus au Canal Olympia à Paci et à la Greene des Arts Vivants à Sessian. Pour une plus grande accessibilité, les billets coûtent entre 1 000 et 2 000 francs CFA. Le thème choisi pour 2023 est « Legs ».
- Irène Tassembédo (à gauche) et la marraine de la 11e édition du FIDO, la journaliste Fanny Noaro Kabré.
Selon la promotrice du FIDO, Irène Tassembédo, le renforcement des liens interculturels, le partage d’expériences, de transmissions et d’expressions entre artistes est essentiel. Selon le promoteur, les dix éditions ont vu passer de nombreux talents issus de compagnies de danse nationales et internationales. Des projets artistiques naissent à travers le festival. “Nous avons construit des ponts entre les artistes. La danse change beaucoup de choses, notamment la culture. C’est le moment de nous prendre comme des partenaires concrets pour le changement, la paix et la construction”, a ajouté Irène Tassembédo.
- Le comité organisateur a invité les gens à participer au festival.
Une vingtaine de compagnies de danse du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Togo, du Bénin, de France et de Belgique sont attendues. Il y aura aussi des contingents de Peul traditionnel, Gourmantché, Mossi, etc. Irène Tassembédo admet que certaines entreprises se sont retirées en raison de la crise sécuritaire. Le comité d’organisation a expliqué que la tenue de cette 11ème édition est une manière de montrer au monde que malgré les obstacles, le Burkina Faso est un pays résilient. Pour cette année, le budget à mobiliser est de plus de 60 millions de francs CFA. Cependant, il n’a pas encore été atteint, car toutes les promesses n’ont pas été tenues. Irène Tassembédo a révélé qu’elle s’endette chaque année pour organiser le festival, car la danse est une passion pour elle.
SB
Lefaso.net