
Les députés ont arrêté les travaux en commission avant de pouvoir discuter de la clause principale de report de l’âge légal à 64 ans.
Juste deux choses, des milliers d’amendements en attente : une petite partie de la réforme des retraites a été approuvée par les législateurs après les délibérations du comité mercredi, une préparation pour le demi-cycle de lundi. Les membres de la commission des affaires sociales, réunie depuis lundi matin, ont conclu leurs travaux avec 4 997 amendements pour réduire l’âge à 64 ans en vertu de l’article 7, dans la frustration, l’épuisement et la confusion.
à partir de “19:19”en avance sur l’heure initialement prévue (20h00), a relevé la présidente de la commission, Fadila Khattabi (Renaissance). “Je suis vraiment désolé”cependant, le texte entier n’est pas considéré “Débat de 28 heures”. « Interdiction de 28 heures », lancée par Sylvain Maillard (Renaissance) à gauche, les députés RN ont également dénoncé un millier d’amendements au tableau de gauche. Ce dernier a renvoyé la balle dans le camp présidentiel. “Je ne pense pas qu’on puisse se contenter de trois jours de débat en commission permanente pendant deux ans.”François Ruffin (groupe LFI) a été condamné. “Elles me rappellent une Juppé 95 : avec des bottes droites”a déploré Jérôme Guedge (PS) devant les journalistes.
Les discussions ont porté sur l’indice d’ancienneté et le système de financement des retraites, ainsi que sur de nombreux amendements proposés par Nup. L’écologiste Sandra Regol a nié les accusations“inflation” à propos de l’amendement : “La vraie inflation est dans la rue”. “Il n’y a rien à stocker dans ce texte”ajouté par Sébastien Jumel (PCF), “Ces trois jours, nous allons le montrer (…) et nourrir le mouvement social.” Leurs propositions de nouvelles ressources en rétablissant l’ISF ou en augmentant les impôts fonciers ont été rejetées. L’une des seules victoires de la gauche a été l’adoption d’un amendement communiste supprimant toutes les augmentations de retraite de la CSG. Un “Cadeaux pour les riches”critiqué par la majorité.
Un long débat
Dès lundi, il ne fait guère de doute que l’examen du texte ne sera pas terminé en commission, du moins compte tenu des nombreux amendements qui seront discutés dans un temps limité. “Il ne nous reste que 5143 amendements“Fadilah Khattabi a explosé ce mercredi matin. “Inutile de dire que nous n’allons pas jusqu’au bout.»
“Si vous voulez gagner du temps : réduisez l’addition !», a-t-il été défendu par l’insoumis Antoine Leaument dans la foulée.Nous convoitons la nature des articles les plus libéraux pour les arrêter et rendre cette réforme différente», a déclaré l’écologiste Sandrine Russo. L’élu RN Thomas Ménage s’est montré frustré et a reproché à la majorité d’avoir profité de la lenteur du débat : «Il vous convient de faire de Nupes des idiots utiles. Au bout de quelques heures cette commission cessera de fonctionner et nous ne ferons rien !»
Pendant les quelques instants d’accalmie qui ont suivi l’ajournement de la conférence, une discussion sur la restauration de l’ISF a eu lieu, et une proposition venue des rangs du Nups : “500 milliards, savez-vous ce que c’est ? fulmine Mathilde Hignet (LFI). C’est le poids des dix plus grosses fortunes de France… Ça donne le tournis.» «On peut reprocher beaucoup de choses à Bernard Arnault. a répondu Philippe Vigier (démocrate). Mais il créera 15 000 emplois en France et 40 000 dans le monde.Côté RN, Thomas Ménage a proposé une taxe sur la fortune financière. “Contrairement à vous, nous ne détestons pas les milliardaires : nous voulons moins de pauvres, pas quelques riches.« Et d’exiger sous protestation : »Je vais faire une proposition qui va vous plaire : abolir l’âge minimum pour les étrangers.»
Cet amendement, approuvé par le député Pierre Darreville (DPR), a supprimé le critère des occurrences multiples. « Hausse de la CSG pour tous les retraités »contre l’opinion du camp présidentiel.
Retour à la case départ lundi
Cependant, puisque le gouvernement a choisi le texte budgétaire comme véhicule, le texte examiné lundi sera la première version du projet sans les amendements approuvés par la commission. Parmi les mesures évoquées, les eurodéputés ont accepté d’autoriser les grandes entreprises à créer un index pour les personnes âgées “Là où vos employés sont en fin de carrière.” “Coquille vide” pour l’opposition. Ils ont également approuvé l’article 1, qui a supprimé la plupart des régimes spéciaux, dont la RATP, l’industrie de l’électricité et du gaz naturel et la Banque de France.
Lundi, le débat Nupes devrait lancer le mouvement référendaire qui devrait défendre la proposition de rejeter l’avance, la gauche controversée du RN. Selon des informations françaises, les députés de Liot étudient également la possibilité d’une pétition.