
À travers Rémi Choublière
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Finistereste29 chercher un boutique prêt à être fait relaisdans Guingamp. L’entreprise propose sacs alimentaires dégradés à faible coûtsurtout fruits et légumes frais.
Nous avons parlé au fondateur Karim Vincent Viry. Il nous explique le sien Pas qui fait un papier carton dans Bretagne.
Quelle est l’histoire du Finistereste29 ?
“Quand j’ai commencé mon aventure, je l’ai fait juste pour le plaisir. C’était il y a un an. Je me suis dit que j’allais faire des caisses de légumes dégradés, car je milite pour la lutte contre l’obésité. Je pense que si les gens mangent mal, c’est qu’ils n’ont pas les moyens de bien manger.
A ce jour, nous avons 25 millions de vues sur Too Good To Go
Quand j’ai lancé ça, le deuxième jour, j’avais vendu 100 paniers, ce qui était totalement inattendu. Ma fille m’a proposé de me faire de la publicité en me créant des comptes Facebook et Instagram. Le lendemain, j’avais 5 000 messages par jour.
À ce jour, nous avons 25 millions de vues sur Too Good To Go (application de corbeille). Nous comptons aujourd’hui une soixantaine de points relais en Bretagne. »
D’où viennent les produits proposés ?
« La Bretagne est la première région végétale d’Europe. Lorsque le producteur entre dans le champ, il a deux options. Soit il récolte les légumes et les met dans une caisse qui va directement aux supermarchés. Ou, dans la plupart des cas, apportez-le à une station de tri.
Depuis trente ans, il existe un cahier des charges avec le produit idéal. Le concombre doit donc être vert, avec tel degré maximum de courbure, tel diamètre, etc. Lorsque le produit ne répond pas aux critères, il est rejeté. En France et en Europe, un kilo sur cinq est concerné.
Il n’y avait que deux possibilités. Ils étaient donnés à manger aux vaches ou envoyés en méthanisation pour produire du gaz. Maintenant, je collectionne tous ces légumes et fruits façonnés pour en faire des paniers. »
Qu’y a-t-il dans ces sacs ?
« Il y a au moins cinq légumes différents, dont 99,9 % viennent de Bretagne. Au fur et à mesure de l’aventure, nous avons ajouté des paniers de fruits, principalement de Loire-Atlantique. Depuis quelques mois, nous avons aussi commencé à produire du poisson antigaspi, du port de Lorient, de la viande antigaspi, des Côtes-d’Armor, et du fromage.
Les sacs ne peuvent pas être réservés. Ce n’est pas un abonnement. C’est comme aller au supermarché. Vous prenez votre panier et payez simplement. »
Comment choisir ses points relais ?
“Nous cherchons à avoir une approche sociale. Nous essayons de nous appuyer sur un homme d’affaires en difficulté. Ce sont souvent des gens qui travaillent dur et qui font très bien leur travail. Mais ils manquent de trafic. Notre panier ramène beaucoup de fluidité.
En général, les commerçants qui adhèrent à notre approche sont un succès en termes de chiffre d’affaires. Quand ils sont bons, ils passent le relais à un autre commerçant qui en a besoin. C’est un peu une chaîne de solidarité. »
Ces entreprises sont-elles d’un type spécifique ?
“C’est précisément la magie de notre concept. Nous avons des fleuristes, un de nos plus gros points relais est une friperie. Nous avons également des épiceries, des garages, des magasins de bricolage ou de jardinage, des bars à tabac, etc.
« Nous avons aussi des épiceries, des garages, des magasins de bricolage ou de jardinage, des tabacs, etc. »
On essaie de montrer qu’une entreprise peut tout vendre, être polyvalente. Si le client peut venir acheter ses timbres-poste, récupérer sa marchandise et acheter des cigarettes en même temps, il est très content.
La seule chose que nous essayons de trouver est un entrepôt où nous pouvons nous arrêter avec un porteur pour décharger la palette. Avec, si possible, un terrain accidenté. »
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