
SIDE COURSE – L’ancien favori des Britanniques a enfreint la règle sacrée de “ne jamais expliquer, ne jamais se plaindre”. Dans ses mémoires à paraître, le prince Harry s’ouvre comme jamais auparavant.
Cette semaine, difficile de ne pas revenir sur le sujet qui alimente tous les discours sur la chaîne et passionne le petit monde de l’édition : Sussex, qui sortira le 10 janvier, mais dont des extraits fuitent depuis quelques jours maintenant.
On y apprend notamment qu’une violente dispute a éclaté avec son frère aîné, William, qui a jugé la femme de son frère cadet, Meghan, “sévère et sans scrupule”, et que William la jetterait à terre, brisant la gamelle du chien. William et Kate l’ont encouragé à choisir un costume de soldat nazi pour la fête costumée, que la vieille dame a cueilli une fleur dans le champ derrière le pub, qu’il a pris de la cocaïne, mais ne pensait pas que c’était très amusant, ce à quoi il s’est opposé. le remariage de son père Charles avec Camilla, craignant une belle-mère diabolique, qu’il s’est tourné vers l’événement pour se connecter avec sa mère, feu la princesse Diana, et enfin, qu’il a tué vingt-cinq talibans au travail. pilote d’hélicoptère en Afghanistan…
Inutile de préciser que ces différents extraits de ses mémoires, qui doivent être publiés la semaine prochaine, ont suscité un déluge de critiques, avec les tabloïds déchaînés contre le prince émigré. Un de ses copains de rugby se moque de ses gémissements quand lui et son frère se battent, un ex-soldat lui ordonne de garder le silence sur ce qu’ils ont vécu ou fait en Afghanistan… seuls le palais de Buckingham et les principaux acteurs restent silencieux à ce sujet. les accusations.
“Réconciliation? Mais tu as vendu ton âme, Harry.
L’homme qui était autrefois le chouchou des Britanniques a enfreint la règle sacrée du “ne jamais expliquer, ne jamais se plaindre” et, ce faisant, a banni à jamais la presse anglaise. Les premières pages versent du vitriol sur le duc de Sussex. “Réconciliation? Mais tu as vendu ton âme, Harry ?”, peut-on lire en première page du Daily Express après une interview que le prince Harry a exprimé le désir de “renouer avec son père et son frère, mais en famille, pas en institution”. Le très populaire Daily Mirror enfonce le titre « Tout dépend de Harry ». Le Daily Mail le qualifie d'”homme-enfant” qui a définitivement jeté ses jouets hors du landau royal.
Nous parions que les deux interviews diffusées dimanche soir, l’une pour CNN américain et l’autre pour ITV britannique, amplifieront encore les commentaires de la presse qui s’abattent sur Harry, tout en augmentant ses ventes et son audience. Toute l’ambiguïté est là car le prince Harry est devenu le mouton noir de la famille royale que les Britanniques adorent détester. Ils veulent que 44% retirent le titre de duc de Sussex. Et plus Harry calomnie son frère aîné, plus le prince William et sa femme, Kate, sympathisent avec les sujets de Charles III.
La vraie question qui se pose est la suivante. Que restera-t-il à Harry lorsqu’il aura vidé sa mallette, exprimé son mécontentement sur la famille royale et vendu l’histoire de son tourment intime jusqu’au bout ? Il amassera certainement une bonne fortune, mais à 38 ans, il serait peut-être temps pour lui de trouver suffisamment de travail pour lui permettre d’envisager l’avenir, plutôt que de colporter sans fin un passé dont on pensait qu’il voulait se débarrasser. .