

Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki revenait d’une visite au Brésil dimanche 8 janvier lorsqu’il a été détenu pendant 30 minutes au poste-frontière israélien avec la Jordanie, la seule porte d’entrée palestinienne vers la Cisjordanie. Les douaniers de l’État juif l’ont alors informé que son permis VIP, qui facilite son entrée et sa sortie, avait été révoqué. Cette décision fait partie d’une série de sanctions imposées par le cabinet de sécurité israélien contre l’Autorité palestinienne (AP) basée à Ramallah la semaine dernière.
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu n’a pas apprécié que les Palestiniens aient voté, le 30 décembre 2022, une résolution à l’Assemblée générale des Nations unies demandant à la Cour internationale de justice de revoir la légalité de l’occupation. Israélien. Le texte non contraignant appelle également Israël à mettre fin à la colonisation dans les territoires occupés. Elle a été ratifiée par 87 États – la France était absente.
PA a décidé. Lancer une guerre politique et juridique contre l’État d’Israël. Ce gouvernement ne restera pas silencieux., a répondu le Cabinet du Premier ministre dans un communiqué publié le 6 janvier. Ils détaillent un certain nombre de mesures, dont le retrait des permis VIP de certaines autorités palestiniennes et une interdiction de construction palestinienne, déjà largement restreinte, dans la zone C, qui représente 60 % de la Cisjordanie.
Le ministère israélien des Finances prélèvera également de l’argent sur les taxes et les droits de douane qu’Israël perçoit au nom des autorités de Ramallah, l’Autorité palestinienne n’ayant aucun contrôle sur ses frontières. Ainsi, environ 139 millions de shekels (37 millions d’euros) seront reversés à quinze familles israéliennes de victimes d’attentats palestiniens. De plus, l’État juif doit réserver plusieurs dizaines de millions de shekels – le montant exact n’a pas été précisé – pour égaler les subventions de l’AP aux prisonniers palestiniens et à leurs familles en Israël.
“punition collective”
Ces restrictions « Le but est de renverser l’autorité. [palestinienne]pour le faire avancer financièrement et institutionnellement »A condamné le Premier ministre palestinien Muhammad Shatia lors du Conseil des ministres du 9 janvier. Le Hamas a exhorté l’AP. “ne donne pas”. En effet, depuis 2019, Israël collecte régulièrement une partie des taxes et droits de douane dus aux Palestiniens. Selon le chef de l’Autorité palestinienne, l’Etat hébreu a ainsi retenu environ 570 millions de dollars (531 millions d’euros) pendant trois ans. , un montant considéré comme égal au montant versé aux prisonniers palestiniens.
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