
A quoi ressemble ce 92 ?e Édition
“Bien. Nous avons 30% d’exposants en plus. Je pense que les choses sont revenues. Nos vrais clients, si on regarde notre activité, ce sont les exposants. La billetterie représente à peine 8% de ce chiffre. Et si on a de bons exposants , nous avons des visiteurs et pas l’inverse. Dijon est la quatrième foire de France. Le thème est important pour une foire réussie. Nous avons laissé le principe d’honorer le pays hôte pour 100 .e Après avoir invité l’estomac puis, avec une passion croissante, désignant l’estomac, nous nous sommes dit : « Intéressons-nous au vin ». Le vin reste une identité forte de la Bourgogne. »
Qui dit vin dit le retour de Vinidivio.
“Ce ne sera pas lié au pays d’honneur, mais au concours du Chardonnay et du Pinot Noir. C’est l’idée d’Eric Gottelman, qui en sera le président. Le tout, c’est que ça se passe ici. Nous avons plus de 200 vins du concours. Des échantillons. Le retour du Vinidivio Paulée de Dijon sera également un temps fort du festival, au cours duquel nous remettrons des prix du concours. Les vins présentés à Vinidivio seront issus du concours Chardonnay et Pinot Noir. »
“Un pays dont je rêvais depuis longtemps”
L’absence du pays hôte pendant deux ans n’a-t-elle pas permis de remettre le ventre au centre du festival ?
“Absolument. Cela nous a fait remettre en question nos principes fondamentaux. Cela ne signifie pas que nous ne représenterons pas un pays d’honneur à l’avenir.”
Vous avez déjà des idées pour la prochaine édition.
« Oui, mais c’est difficile d’en dire plus pour le moment car rien n’a été enregistré. Mais c’est un pays dont je rêvais depuis longtemps. »
Ne pensez-vous pas que le pavillon international avec quatre pays cette année n’est pas plus dynamique qu’un invité ?
“Je suis tout à fait d’accord et je dois avouer que cela a été une surprise pour nous aussi. Et j’ai vu comment les gens ont afflué aux pavillons ukrainien et canadien l’année dernière.”
Le retour d’honneur condamnera-t-il le pavillon international ?
“Non. Je pense qu’il faut créer le dépaysement, la surprise, et cette formule village avec plusieurs pays est très intéressante.”
La scène des chefs est devenue au fil des années l’un des temps forts du festival, comptez-vous encore la renforcer ?
« Oui, ça va être encore pire. On a réussi à créer des liens entre les gens, comme entre la fête de la chasse et de la venaison et l’Amicale des chefs. Et cette année il y aura une banque alimentaire. »
“stimuler et promouvoir les activités économiques locales”
Après Grégory Cuvelier l’an dernier, vous accueillez cette année Laëtitia Milot. Tout cela contribue-t-il à donner une nouvelle image à la foire ?
« Nous n’avons jamais cessé de nous adapter. Notre principale préoccupation est de stimuler et de promouvoir l’activité économique locale. Nous savons que lorsque nous organisons des événements comme des foires alimentaires ou d’autres foires, cela affecte la ville et toutes ces personnes. entreprises locales. Nous sommes dans la logique de l’intérêt local.
Bernard Louisoday est renouvelé. N’est-ce pas cette excellence qui réside dans le festival ?
« C’est assez inhabituel. Ce sont des gens très déterminés dans le sens où ils parient sur la Bourgogne. Nous sommes dans une relation intellectuelle avec eux. » Bernard Louiso a déclaré : « Je suis ouvert à tout le monde ». Et de mon côté. heureux à la foire, c’est de voir des gens d’horizons culturels et géographiques différents se rassembler. C’est génial ! La foire est un véritable phénomène de société.
Comment le définiriez-vous?
“(Il pense). La foire de Dijon n’a pas d’équivalent en France. Elle a la justification qu’elle tire de ses racines. Chaque année, je suis étonné que cela fonctionne. La foire est attendue. »
113 000 visiteurs l’an dernier. Combien en attendez-vous cette année ?
“Je pense que nous sommes sur le point d’atteindre nos 160 000 visiteurs (chiffre 2019, ndlr).”
“Notre offre est pertinente et généreuse”
L’édition précédente avait connu un démarrage difficile en raison d’une fuite dans le toit. Est-ce un mauvais souvenir maintenant ?
“A mon avis, les dégâts que nous avons subis l’an dernier pourraient réapparaître cette année. La voûte du Hall 1 s’est fissurée sur des dizaines de mètres sous l’effet de la sécheresse. On peut la rafistoler mais elle nécessite un traitement différent. Il y aura des zones, la façade nord , donc l’accès public sera limité cette année.
Le bail de Kangri Expo se termine avec une foire gastronomique Que va-t-il se passer ensuite?
“Nous avons déposé notre offre qui je pense est une offre pertinente et généreuse de notre part pour une opération qui risque d’être perturbée. Car s’il y a plus de cinq ans de travaux, selon le calendrier des travaux et il y a un risque des choses qui se compliquent. Nous attendons maintenant la réponse qui nous sera donnée à l’occasion de la présente DSP (Délégation de Service Public) c’est à dire le 12 décembre. C’est la date du conseil municipal qui gouvernera. A partir de là n’y a aucune possibilité de revenir en arrière.
Y aura-t-il une foire l’année prochaine ?
“Une foire se travaille un an à l’avance. Après, si ce n’est pas nous, mais un nouvel opérateur qui est en place, on peut faire une foire. au moins , J’imagine. »
êtes-vous inquiet
“Je suis inquiet pour Dijon et pour tous les gens avec qui on travaille. Je trouverais aussi dramatique d’être le dernier président de l’association à titre personnel.”