La France et l’Espagne signent un « traité d’amitié et de coopération »

Le président et les ministres de la République sont arrivés à Barcelone, en Espagne, pour participer au 27e sommet franco-espagnol.





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Emmanuel Macron est en Espagne pour un sommet avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.
Emmanuel Macron est en Espagne pour un sommet avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.
© PAU BARRENA / AFP

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LLe président français Emmanuel Macron et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez ont signé jeudi à Barcelone un “accord d’amitié et de coopération”, portant les relations Paris-Madrid à un nouveau niveau après que le duo franco-allemand a traversé une période difficile. Les deux dirigeants ont lancé l’accord devant le Musée national d’art de Catalogne, visant à renforcer les relations bilatérales sur l’immigration, la défense, l’énergie et la jeunesse.

“Très symbolique” pour la présidence française, c’est la troisième signée par la France en Europe, après le premier Elysée avec l’Allemagne en 1963 et l’Elysée qui s’est terminé à Aix-la-Chapelle en 2019. Quirinal établi avec l’Italie en 2021. L’Espagne n’a un accord similaire qu’avec le Portugal.

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Alors que le moteur franco-allemand de l’Union européenne continue de s’étouffer, Paris veut renforcer les liens avec ses voisins non allemands en signant un nouveau traité d’amitié avec son voisin du sud de l’Europe. L’accord franco-espagnol “est très important, car fondamentalement, la langue, la culture et la vie économique (entre les deux pays) étaient très en avance sur la structure politique. Nous avons une véritable amitié avec Pedro Sánchez, donc nous allons donner une très claire cadre », a déclaré Emmanuel Macron dans une interview publiée jeudi dans le quotidien. El País.

Les relations entre Paris et Berlin ont récemment été entachées de nombreux contentieux, de l’énergie à la défense, qui ont conduit au report d’une réunion ministérielle franco-allemande fin octobre. Les tensions se sont apaisées depuis, et le conseil se tiendra à Paris le 22 janvier, qui coïncidera avec le soixantième anniversaire du traité de l’Elysées.

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“Fil commun” du plan de Biden

Selon le journal de l’Élysée, Emmanuel Macron entendait également clarifier une “ligne commune avec Madrid” sur la réponse de Barcelone à l’Europe.Loi sur la réduction de l’inflation, le plan d’investissement massif du président américain Joe Biden dans la transition énergétique. Le président français, qui a dénoncé fin novembre à Washington les subventions américaines, souhaite que l’UE prenne des mesures similaires et agisse rapidement pour empêcher les entreprises européennes de s’enfuir avec l’aide américaine.

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Forte position anti-américaine non approuvée par le Premier ministre espagnol. Pedro Sánchez, de Davos, s’est félicité lundi sur la chaîne américaine CNBC, notant que l’UE devrait “faire ses devoirs” et réformer sa politique en matière d’aides d’État pour faire comprendre aux entreprises qu’elle est “l’Europe, bien sûr”. L’Espagne est un excellent endroit pour investir.

La signature de l’accord franco-espagnol intervient trois mois après la fin de l’un des principaux désaccords entre les deux pays sur une décision avec le Portugal de remplacer le gazoduc Midcat par un gazoduc “vert”, contestée par Paris. Un pipeline hydrogène reliant Barcelone à Marseille et baptisé “H2Med”. En plus de souligner l’importance de ce projet stratégique, M. Sánchez a choisi à juste titre Barcelone comme ville hôte du sommet, afin de signaler l’apaisement de la situation en Catalogne, site des tentatives sécessionnistes en 2017. Des milliers de séparatistes catalans se sont rassemblés près du sommet jeudi matin, scandant “Pas la France, pas l’Espagne!” »


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