La pépinière d’entreprises recherche un second souffle

ÉCONOMIE. La nouvelle équipe à la tête de l’espace des créateurs d’entreprise veut « l’amener en région Grand Est » en misant sur l’innovation. Pour cela, il faut trouver de nouveaux porteurs de projet pour une structure qui commence à en manquer.

Le 15 février 2023, la pépinière d’entreprises fêtera ses 10 ans. Officiellement appelée espace créateurs d’entreprises, la structure a été initiée par l’intercommunalité, dans la communauté de l’époque des communes Saint-Dizier Der et Blaise, aujourd’hui communauté d’Agglomération du même nom. Près de dix ans plus tard, la structure n’a pas décollé comme le laissaient supposer ses premières bonnes années. Pire, depuis la fin des années 2010 et le départ de plusieurs entreprises prometteuses, de nouveaux créateurs ne se sont pas forcément manifestés.

Seulement huit entreprises

Dès lors, pour “remplir” les 29 bureaux et les neuf ateliers qui composent l'”ECE”, la collectivité avait pris la décision, assumée, d’intégrer une école de commerce, l’Optima Business School, puis le Cnam (Conservatoire National des Arts et Métiers ). ). Aujourd’hui, ces deux entités occupent tout le deuxième étage* de l’incubateur, même si la plupart des locaux du CNAM sont désormais vides, en attente de formateurs et d’étudiants.

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C’est cette configuration, avec seulement huit entreprises installées au rez-de-chaussée et au premier étage de l’ECE, que Jean-Luc Rousseaux a découvert à son arrivée en septembre. Le nouveau gestionnaire du site fait partie du réseau Interfaces, spécialisé dans la gestion des tiers lieux, incubateurs en France et qui gère donc l’incubateur de Bragarde en délégation de service public jusqu’en septembre 2024 au moins. L’incubateur est le seul du département. géré par Interfaces.

“Nous recherchons des porteurs de projets”

“Notre mission est de promouvoir l’incubateur dans le Grand Est, d’accompagner les porteurs de projets et de les rechercher”, assure Jean-Luc Rousseaux, qui travaille avec Katia Ayadi, responsable projet et innovation et incubateur ; et Noémie Collignon, responsable de l’accueil et community manager.

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Ils ont tous la même mission : faire venir de nouvelles entreprises et soutenir celles déjà en place. Dans un premier temps, un comité de sélection, à la mi-janvier, devrait permettre d’accueillir des porteurs de projets dans les domaines de la restauration, de l’industrie, du bâtiment et des services aux collectivités. Pour le second, “les entreprises peuvent rester deux ans, qui sont renouvelés une fois pour deux ans”, rappelle Noémie Collignon. Mais la vacance importante permet parfois de jouer en dehors du temps, ce qui arrange les deux parties. Ainsi, Benoît Comfaits (BCO Conseil) et Frédéric Guillemin (Fred-O-Frites) resteront encore six mois, histoire de chercher une issue moins urgente.

* Où se trouve également le bureau de l’incubateur de projets.

NC

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Le défi de l’innovation

L’ancien chef d’entreprise, Jean-Luc Rousseaux a un “cahier des charges” pour mettre ECE en surface. Parmi les événements prévus, deux “appels à projets d’envergure” – un pour chaque semestre – sur le modèle déjà éprouvé de la Start’up est dans le pré, mais axé sur l’innovation, ainsi qu’une journée portes ouvertes en juin, en afin de faire connaître l’incubateur et de “démocratiser ce que sont la création d’entreprise et l’innovation”. Directrice du développement économique de l’agglomération, Valérie Langlois est satisfaite des premiers mois de collaboration avec Interfaces. “Ils ont des compétences différentes et complémentaires, ce qui est intéressant pour nous, pour la communauté et pour les entreprises. Ils atteignent pleinement les objectifs que nous nous étions fixés d’avoir des professionnels de l’accompagnement, nous échangeons chaque semaine. Valérie Langlois a hâte de voir comment va se concrétiser ce « vrai défi de l’innovation », sous la forme d’un mini-concours. C’est une grande ambition. »

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