
Face au refus du gouvernement du Québec et d’Hydro-Québec d’aller de l’avant pour protéger la voie navigable de la Côte-Nord, un groupe d’élus locaux et de groupes environnementaux redoublent d’efforts pour assurer la protection de leur écosystème.
Près de deux ans après avoir accordé unilatéralement à magpie la personnalité juridique, le groupe cherche aujourd’hui une reconnaissance internationale. La Coalition veut que sa région soit reconnue comme une aire de patrimoine autochtone et communautaire (ICCA).
C’est un consortium international, également connu sous le nom d’APAC, qui décidera si le dossier de la rivière Magpie répond aux trois critères requis pour qu’un site soit inclus dans leur répertoire des aires protégées.
Les critères sont les suivants :
- Un lien clair entre la zone et les communautés locales doit être démontré.
- Les communautés locales devraient être responsables des systèmes de gouvernance qui assurent la protection du site cible.
- L’objectif principal du dossier doit être la conservation naturelle de la zone concernée.
Si le Consortium APAC répond aux critères nécessaires pour inclure Magpie parmi d’autres zones du patrimoine autochtone et communautaire à travers le monde, l’Alliance espère que la rivière sera ajoutée au Registre mondial des aires protégées.
Il s’agirait d’une double reconnaissance internationale, puisque le Registre mondial est géré par une organisation affiliée aux Nations Unies.
explique Pierre-Olivier Baudrillard, directeur de la conservation à la Société de la nature et des parcs (SNAP) du Québec. Nous nous tournons vers l’APAC parce que nous n’avons pas d’identité d’État ici.
Implication de la pie APAC
Cependant, le monde n’accordera pas de droits supplémentaires à ses protecteurs autoproclamés. Mais son accession ne sera pas sans répercussions.Nous venons ajouter une couche de protection à chaque fois avec les outils dont nous disposons. Plus il y a de couches, plus c’est difficile à exploiter.
Pier-Olivier Boudreault insiste.
Nourrir à la rescousse ?
Plus tôt ce mois-ci, le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, a refusé d’exclure toute rivière pour la construction de nouveaux barrages hydroélectriques au Québec. La société d’État dit qu’elle dévoilera les plans qu’elle envisage dans les mois à venir.
Des représentants de l’Alliance se sont rendus à Montréal ces dernières semaines pour promouvoir la rivière Magpie lors de la COP15. Ils se sont retirés sur la côte nord sans avoir l’assurance que le gouvernement provincial soutenait leur cause.
Il en a cependant profité pour rencontrer le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault. Le gouvernement fédéral, comme le Québec, s’est engagé à protéger 30 % de son territoire.
C’est le gouvernement fédéral qui a financé en coulisse le projet de conservation de la rivière Magpie.
souligne M. Boudreault. Nous sollicitons maintenant l’appui du gouvernement : Nous voulons que le Canada ajoute cette zone à son registre national des aires protégées.
Cependant, le directeur de la conservation de SNAP Québec a refusé de révéler la réponse du ministre Galbeault à la demande. Nous les laisserons poursuivre leurs propres discussions en temps voulu.
Si le gouvernement fédéral se prononce en faveur de la protection de la pie, et si le territoire le devient. APAC
Selon Alliance, le dossier va maintenant être adapté.” Nous obtiendrons une reconnaissance locale et légale. [avec le statut de personnalité juridique de la rivière], nous obtiendrons une reconnaissance fédérale et nous obtiendrons une reconnaissance internationale. Nous assurerons la sécurité de la zone. »
Le dossier sera soumis au Consortium APAC dès le retour de la période des vacances. MRC
de la Minganie et le Conseil de bande d’Ekuanishit, tous deux membres de l’Alliance Muteshekau-shipu. Ils s’attendent à avoir des nouvelles du consortium d’ici la mi-2023.