Le bien commun, de quoi parle-t-on ?

Le mot « bien commun » est un mot souvent utilisé, mais il recouvre un principe qui n’est pas facile à expliquer. C’est d’abord une idée développée par la théologie et la philosophie, puis elle est touchée par le droit, les sciences sociales, et elle a été réclamée par de nombreux acteurs politiques. De nombreux personnages ont été proposés.

Lors du webinaire du 29 septembre ‘Les chrétiens dans la révolution numérique’, Grégoire Catta sj a présenté l’image suivante :

“Le même plaisir est autre chose qu’un désir commun. C’est avant tout une recherche, c’est puissant, c’est pourquoi on ne peut pas se lier à une définition elle-même fermée. J’aime la définition donnée par Benoît XVI : ‘bon pour nous tous”. Eh bien, si nous ne sommes pas seuls, nous avons tout le monde et tous ensemble, en même temps sans négliger le bien de l’individu.

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C’est la différence avec l’intérêt commun car parfois l’intérêt peut se faire au détriment du bien de chacun en disant qu’il y a un intérêt supérieur à tout le monde. Dans le bien, il faut essayer de tout tenir ensemble, c’est pourquoi on n’aura jamais d’explication parfaite.

Mais d’un autre côté la loi nous aide, elle peut être très puissante. Qu’est-ce qui devrait être inclus ? Nous n’avons jamais fini d’inclure des choses dans le bien, toutes les choses dont nous avons besoin pour vivre, mais aussi pour être inclus, pour être respectés… ‘Le bien de nous tous’ est la définition que je trouve la plus efficace maintenant. »

Il nous paraît intéressant de rapprocher cette affirmation de celle faite par l’encyclique Laudato Si’ qui est inclus dans le livre Il y a la technologie numérique au travail pour le bien [Mufananidzouripapeji169]

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“La vie de l’environnement des personnes est indissociable de l’idée du bien commun, un principe qui a un rôle important et fédérateur dans les valeurs sociales. C’est “un ensemble de conditions sociales qui permettent à deux groupes et à chacun de leurs membres d’atteindre leur perfection d’une manière parfaite et facile. (LS 156).

« Le bien commun témoigne du respect d’une telle personne, avec les droits fondamentaux et inaliénables ordonnés dans leur développement commun. Le bien commun passe aussi par le bien-être du peuple et le développement des différentes classes moyennes. [qui peuvent être des collectivités locales, des associations, des ONG, etc, NDLR]selon le principe du soutien… Chaque nation – et en elle, d’une manière particulière, l’État – a l’obligation de protéger et de promouvoir le bien » (LS 157).

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Dans cette optique, la poursuite du bien commun est le fondement de toutes les institutions sociales et politiques. Le bien se crée à travers un processus de prise de conscience et une méthode qui tient compte des différences culturelles, …, elles-mêmes toujours en évolution.

L’idéal n’est pas une somme ou une collection de certains intérêts, ou ce qui est déterminé par l’intérêt général. Elle se concentre sur le « bien vivre » qui concerne la société dans son ensemble et chacun de ses membres. Cela signifie respecter les droits et devoirs fondamentaux sans autorité personnelle. Le bien commun a donc une structure culturelle et politique qui peut aller à contre-courant d’une société dominée par la consommation et la valeur économique. »



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