

Un budget entraîne l’autre. Alors que la deuxième partie du budget 2023 est débattue à l’Assemblée nationale, le gouvernement devrait déposer mercredi 2 novembre un projet de loi de finances rectificative. Texte classique de fin d’année visant à redresser les comptes publics, ce texte est en réalité le deuxième budget rectificatif pour 2022. La première a été approuvée en juillet en même temps que des mesures visant à prendre des pouvoirs d’achat d’urgence. faire face aux conséquences de la crise énergétique.
A Bercy, on se souvient que c’est le deuxième PLFR “Il s’inscrit dans la continuité du ‘paquet pouvoir d’achat’ voté cet été, un an après la mise en place des premières mesures de lutte contre la hausse des prix.”
Bref, le texte confirme les deux dernières déclarations de l’exécutif. Tout d’abord, la Première ministre Elizabeth Bourne a annoncé la révision énergétique d’urgence à la mi-septembre, qui se déroulera parallèlement à l’extension de la protection tarifaire de l’électricité jusqu’en 2023. pour les ménages. Proposé entre 100 et 200 euros selon les revenus, il est destiné aux 40% les plus pauvres de France (12 millions de foyers). Il faut le verser “d’ici la fin de l’année”Bercy se définit et représente une dépense de 1,5 milliard d’euros en finances publiques.
Une autre mesure de la mi-octobre est la prolongation jusqu’au 15 novembre de la remise de 30 cents le litre qui devait durer jusqu’au 1er novembre.e novembre, qui coûtera 440 millions d’euros. Cette subvention générale au carburant devrait tomber à 10 cents le litre avant d’être progressivement supprimée à la fin de l’année.
L’amendement budgétaire comprend des mesures pour soutenir les ministères les plus touchés par les hausses de prix : 275 millions d’euros pour aider les universités et les opérateurs de recherche à payer leurs factures énergétiques, et 200 millions d’euros pour financer l’armée du carburant du ministère.
Quelques belles surprises
France Skills, l’opérateur de formation, aurait augmenté son budget de 2 milliards d’euros. “Afin d’atteindre l’objectif de 800 000 contrats signés cette année”, dit une personne au ministère de l’Economie et des Finances. mais “annulation technique” Le montant des emprunts (tels que l’argent émis par les entreprises susceptibles de faire défaut sur les prêts garantis par l’État) permet de limiter le total des nouvelles dépenses à 2,5 milliards d’euros.
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