le monde multiplie les contrôles aux arrivées en provenance de Chine

Un passager chinois quitte le hall d'arrivée de l'aéroport international de Rome Fiumicino le 29 décembre 2022, près de Rome, en Italie.
Un passager chinois quitte le hall des arrivées de l’aéroport international de Rome-Fiumicino, près de Rome, en Italie, le 29 décembre 2022 (Filippo Monteforte/AFP)

Après les États-Unis, le Japon, le Canada et plusieurs pays européens, l’Australie a annoncé dimanche des tests Covid-19 négatifs obligatoires pour les voyageurs en provenance de Chine, au milieu des inquiétudes suscitées par une flambée de la pandémie dans le pays de 1,4 milliard d’habitants cité.

“Cette décision répond à la vague importante d’infections au Covid-19 en Chine et à la possibilité que différentes formes du virus apparaissent dans ce pays”, a déclaré le ministre australien de la Santé, Mark Butler, en annonçant que le test PCR était négatif. Toutes les arrivées de Chine seront obligatoires à partir du 5 janvier.

Le gouvernement canadien avait précédemment annoncé une mesure similaire “en réponse à l’épidémie de Covid-19 en République populaire de Chine et en raison des données épidémiologiques et de séquençage génomique limitées disponibles sur ces cas”.

Quant au Maroc, il interdira totalement à tous les voyageurs en provenance de Chine d’entrer sur son territoire à partir du 3 janvier.

Les États membres de l’UE doivent discuter d’une réponse commune à adopter mercredi, a annoncé la Suède, assurant la présidence semestrielle de l’UE à partir de dimanche. En Europe, la France, l’Italie et l’Espagne, entre autres, ont déjà mis en place des contrôles plus stricts pour les voyageurs en provenance de Chine.

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Des employés en tenue de protection aident les passagers chinois à sortir du hall des arrivées de l'aéroport de Rome-Fiumicino, près de Rome, en Italie, le 29 décembre 2022.
Des employés en tenue de protection aident les passagers chinois à sortir du hall des arrivées de l’aéroport de Rome-Fiumicino près de Rome, en Italie, le 29 décembre 2022 (Filippo Monteforte/AFP)

Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que les mesures de précaution prises par de nombreux États étaient compréhensibles compte tenu du manque d’informations fournies par Pékin.

Trois ans après que les premiers cas de coronavirus ont été signalés à Wuhan (centre), la Chine a mis fin le 7 décembre sans préavis à sa politique stricte dite « Zéro Covid ». Depuis la levée des restrictions, les hôpitaux chinois sont submergés par un afflux de patients pour la plupart âgés, les cimetières débordent et de nombreuses pharmacies sont à court de médicaments contre la fièvre.

Le pays a signalé dimanche près de 5 100 nouveaux cas positifs et un décès supplémentaire lié à Covid. Des statistiques massivement sous-estimées qui semblent bien éloignées de la réalité sur le terrain.

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Malgré la résurgence de l’épidémie, les autorités mettront fin à la quarantaine obligatoire à leur arrivée en Chine le 8 janvier et autoriseront les Chinois à voyager à l’étranger après trois ans de frustration.

“Lumière de l’espoir”

Le président chinois Xi Jinping a déclaré samedi soir dans un communiqué que “la prévention et le contrôle de l’épidémie sont entrés dans une nouvelle étape. Nous sommes toujours dans un moment difficile”, mais “une lueur d’espoir est devant nous”. Discours télévisé du Nouvel An

De grandes foules se sont rassemblées pour les célébrations du Nouvel An dans les villes de Shanghai et de Wuhan, bien que les internautes aient noté que les festivités semblaient plus calmes que les années précédentes.

Un patient atteint de Covid-19 et un fauteuil roulant sont photographiés à l'hôpital Tangshan Gongren à Tangshan, Tangshan (nord-est de la Chine), le 30 décembre 2022.
Un patient atteint de Covid-19 et un fauteuil roulant sont photographiés à l’hôpital Tangshan Gongren à Tangshan, dans le nord-est de la Chine, le 30 décembre 2022.

L’OMS a annoncé vendredi qu’elle avait rencontré des responsables chinois pour discuter de l’épidémie.

“L’OMS réitère son appel au partage régulier de données spécifiques et en temps réel sur la situation épidémiologique, y compris davantage de données sur le séquençage génétique et l’impact de la maladie, y compris les hospitalisations, les admissions dans les unités de soins intensifs et les décès”, a déclaré l’agence de santé des Nations Unies dans un communiqué. déclaration.

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Il a également demandé des données sur la vaccination et le statut vaccinal, en particulier parmi les personnes vulnérables et les personnes de plus de 60 ans.

Des passagers traversent le terminal de départ de l'aéroport international de Pékin, en Chine, le 29 décembre 2022.
Des passagers traversent le terminal de départ de l’aéroport international de Pékin (Chine), le 29 décembre 2022 (Noel Sales/AFP)

Une étude récente menée par des chercheurs chinois et publiée dans la revue “Frontiers of Medicine” a révélé que 30 sous-types d’Omicron circulaient à Shanghai ces derniers mois, dont les sous-types prédominants BF.7 et BA.5.2, y compris ceux qui ont été identifiés à Pékin. Canton (sud)

Lors de ses vœux du Nouvel An dimanche, la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a tendu une branche d’olivier à la Chine, avec laquelle les tensions militaires sont actuellement à un niveau record.

Les Taïwanais sont “prêts à fournir l’assistance nécessaire sur la base de considérations humanitaires” à Pékin, “aussi longtemps que nécessaire”, a déclaré Mme Tsai dans un discours pacifique.

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