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les un ministre de l’industrie et CommerceShadiya Alimatou Assouman a procédéVendredi 13 janvier 2023, à la salle rouge du palais des congrès de Cotonou, lors du lancement officiel de le premier retour économique du secteur privé au Bénin. Initié par les organisations patronales et les chambres consulaires, l’événement vise à concrétiser la coexistence du secteur privé et à renforcer le dialogue public-privé.

Ce dont tu veux te souvenir : « Ensemble pour une relance économique réussie » ; c’est sur ce thème que s’est placée la rentrée économique 2023 du secteur privé. Il a réuni des membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, de la Chambre d’agriculture du Bénin et de la Chambre des métiers du Bénin, des organisations patronales (CNP Bénin, CONEB) et des partenaires d’Eurocham et du CIPBun. Etaient également présents des chefs d’entreprises, des partenaires techniques et financiers et le corps diplomatique. Cette rentrée a été caractérisée par plusieurs communications et deux panels incontournables autour des thématiques : « le rôle des chambres consulaires dans la compétitivité des entreprises » et « le rôle des organisations patronales dans la – compétitivité du secteur privé ». Outre ces échanges, le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des exportations (APIEx), Laurent Gangbès a exposé les opportunités d’investissement dans la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ).
Qu’en pensent les autorités : Ouvrant les travaux de cette première édition de la rentrée économique, la Ministre Shadiya Alimatou Assouman a salué cette noble initiative de fédérer le secteur privé. Elle a ensuite invité le secteur à s’engager aux côtés du gouvernement pour poursuivre l’œuvre de transformation structurelle, économique et sociale entamée en 2016 pour le bonheur des populations. Dans son allocution, le président de la CCI-Bénin, Arnauld Akakpo, a d’abord laissé entendre : “le secteur privé béninois a besoin de synergie voire de complicité pour envisager l’avenir avec confiance”. Il a ensuite précisé que “la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin propose au-delà du cadre de la concertation interconsulaire, d’organiser une fois par an une assemblée ordinaire commune pour débattre des sujets d’intérêt général commun qui touchent le secteur”. privé. Ceci afin d’être une force de proposition pour le gouvernement dans les domaines du commerce, de l’industrie, des services, de l’agriculture et de l’artisanat ». C’est alors qu’il invite les associations patronales à faire de même pour que le secteur privé, même dans sa diversité, puisse parler d’une seule voix. Les Chambres Consulaires, les Organisations Patronales et les autres organisations du secteur privé ont donc décidé de changer de paradigme en travaillant sur une synergie d’actions, en développant positivement leur positionnement individuel pour que le secteur privé joue son rôle de pourvoyeur de richesse et emploi. « Il est impératif que nous utilisions notre intelligence pour construire le creuset d’entente, d’unicité, de voix et d’actions pour porter les saines préoccupations de la communauté des affaires de notre pays et constituer une force de proposition efficace auprès des partenaires les nôtres », a affirmé Arnauld Akakpo.

Au terme de la mise en œuvre de ce cadre, il est convaincu qu’une attention sera portée aux doléances du secteur privé et que des décisions seront prises qui auront un impact sur l’activité économique afin de constituer une communauté commerciale plus forte et plus résiliente. . Pour sa part, le président du Conseil des Investisseurs Privés du Bénin, Roland Riboux a insisté sur le fait que le secteur privé souhaite contribuer au PAG. A cet effet, il a fait appel au gouvernement pour des conditions favorables.
En plus: Cette cérémonie a également été l’occasion pour les institutions représentatives du secteur privé de présenter les vœux de bonne année aux opérateurs économiques. Eustache Kotigan, président du Conseil National du Patronat du Bénin (CNP Bénin), a assuré cette mission en représentant toutes les institutions. Au cours des tables rondes, Arnauld Akakpo n’a pas manqué de rappeler le rôle de la CCI-Bénin, qui est de défendre les intérêts des opérateurs économiques au Bénin pour réduire le taux de mortalité des entreprises, qui est l’un des objectifs assignés à cette chambre consulaire.
Alban Tchalla