Le championnat de Ligue 1 a repris après l’intermède de la Coupe du monde. Face aux exigences du gouvernement, quelles mesures ont été mises en place pour réduire la facture énergétique dans les stades ? Toulouse peut-il suivre l’exemple de Grenoble où rugby et football professionnel coexistent ?
Pour fêter la nouvelle année et la reprise du football, ils étaient encore plus de 23 000 supporters à occuper les plages du Stadium toulousain. La fermeture du TFC a été enclenchée au soleil comme pour les autres stades de la ligue 1. Cependant, à partir d’octobre 2022, plusieurs mesures ont été mises en place pour économiser l’énergie.
Et si le bon compromis qui satisferait supporters et écologistes, c’était les matchs de l’après-midi ? Force est de constater que la programmation des matchs de Ligue 1 le samedi et le dimanche à 13h, 15h ou 17h permet une plus grande affluence dans les stades. Mais en matière d’économie d’énergie, il va falloir chercher ailleurs. Car même en plein jour, l’éclairage du terrain est maintenu, notamment pour des raisons d’émissions télévisées.
En octobre 2022, le gouvernement a mis en place un plan d’économie d’énergie pour le sport avec “40 mesures du plan sobriété énergétique sport”.
Au Stadium toulousain, comme dans les autres stades, plusieurs actions ont été mises en place. La municipalité de Toulouse, propriétaire du stade, nous l’a confirmé.
- Le TFC ne dispose pas de chauffe-gazon mais les plages horaires ont été raccourcies de 20h à 14h tous les jours pour la luminothérapie afin de préserver et entretenir la pelouse
- Lors des matchs, l’éclairage du Stade est raccourci au plus près des créneaux selon la demande de la LFP ainsi que du club. En moyenne pour les stades de ligue 1, on verra une réduction de près de 50% pour les autres parties[alpartitibinharu 30% le soir
- Si la rencontre a lieu de jour, certains feux ne seront pas allumés : devant, sous la passerelle du Stade, sous les tribunes, en périphérie, etc., ne resteront que les feux de sécurité obligatoires en fonctionnement, ainsi que les feux obligatoires tels que le terrain et les espaces intérieurs occupés et la sécurité
- Plus d’allumage des générateurs pour les allumettes (sauf si nécessaire ou pour demande particulière). En cas de coupure de courant, il n’y a donc plus de secours
- Le chauffage des espaces du Stade (en particulier les vestiaires) est géré par un ordinateur déporté avec une programmation au plus près des horaires d’utilisation. Tous les bâtiments sont à 19°C
- L’éclairage des sites annexes est également géré au plus près des créneaux d’attribution
Le 3 janvier, le gouvernement a tweeté : « cchauffage, électricité, arrosage… Au Stade des Alpes, accueillir des matchs de football et de rugby permet de rapprocher les systèmes énergétiques !
A Grenoble, football et rugby cohabitent donc dans un stade de 20 000 places construit en 2008. C’est le premier stade de France à accueillir 2 clubs professionnels. Mais hormis le fait qu’il n’y a qu’un seul stade à entretenir, quels sont les réels avantages en termes de coût énergétique ?
Comme à Toulouse, des mesures d’économies ont été mises en place à Grenoble : réduction de l’éclairage d’une heure et demie à deux heures par match, température de chauffage réduite d’un degré (19°C) pour le bâtiment, pelouse chauffée à 9°C au lieu de 12 … Mais alors, à moins d’enchaîner les matchs du Grenoble Foot 38 et du FC Grenoble Rugby, vous ne voyez pas comment générer des économies substantielles.
En tout cas à Toulouse, il sera très difficile pour le TFC et le Stade toulousain de cohabiter, même si parfois les hommes d’Ugo Mola se promènent sur la pelouse du Stade pour les matchs de gala du Top 14 ou lors des compétitions européennes.
Le Stade Toulousein est propriétaire du stade Ernest Wallon tandis que le TFC n’est que locataire du Stade, propriété de Toulouse Métropole. Et quand on voit l’état de la pelouse du Stade après le match international entre le XV de France et le Japon, on voit mal comment enchaîner football et rugby sur une même pelouse en un laps de temps très court. Si les rares cohabitations entre le Stade Toulousain et le TFC dans le stade se passent plutôt bien mais restent une exception, en faire une généralité n’est ni envisageable, ni envisageable.
Reste alors une autre solution : construire une nouvelle enceinte. La question s’est posée lors de l’Euro 2016 qui se jouait en France. Toulouse Métropole a alors choisi de rénover et d’agrandir le Stade.
La construction d’un nouveau stade à Toulouse, certains le réclament, comme le président du Stade toulousain, Didier Lacroix ou son prédécesseur et aujourd’hui président de la ligue de rugby, René Bouscatel, qui milite pour un grand stade de rugby dans le Sud-Ouest. .
Mais du côté de Toulouse Métropole, on ne veut pas en entendre parler : « Un nouveau stade, c’est un coût important à supporter, pour nous excessif. Construire un stade nécessite plus de 500 millions d’euros. Nous offrons l’accès au Stade pour voir des matchs à des prix très réduits quatre fois par an, en accord avec le TFC. , qui respectent le cahier des charges du football. Nos stades sont sans aucun doute de taille suffisante.dit sur France Bleu Occitanie fin décembre Philippe Plantade, vice-président de Metropolis en charge des sports.
Dans les prochaines semaines, le Stade bénéficiera d’une nouvelle toiture et fera l’objet de travaux afin d’obtenir l’agrément pour la Coupe du Monde de Rugby. Il y aura bien 5 matchs au Stadium, mais pas plus. La capacité de 33000 places lui permet d’accueillir les quarts de finale, les demi-finales et les finales[hata’33000postmatippermettixlijospitakwartital-finalisemifinaliuanqasfinali
