
Nouvelle usine en Côte d’Or et magasins dans toute la France ! Assurément, 2023 sera une très bonne année pour “Miss Cookies”. Cette entreprise née il y a 8 ans à Dijon ne cesse de grandir. Au départ, c’était une aventure qui réunissait 4 membres de la famille Grandgérard, aujourd’hui c’est une franchise avec 18 points de vente en France et 7 autres à venir.
La famille investit cette année 1,6 million d’euros dans la construction d’une nouvelle usine et de bureaux à Arceau, au nord de Dijon.
France Bleu Bourgogne : votre entreprise familiale ne cesse de grandir. Alors faut-il pousser les murs ?
Pierre Grandgérard, responsable du développement chez « Miss Cookies » : Absolument. Il y a trois raisons. L’aspect laboratoire de la production : aujourd’hui, on est un peu à l’étroit. Il fallait vraiment pousser les murs. Il reste donc cette partie de la production de la pâte à distribuer dans tout le réseau notre pâte fabriquée à Dijon. Et cette partie, la partie logistique aussi, puisque nous envoyons aussi tous les emballages. Et enfin, la troisième raison est la partie bureau pour nos employés qui sont dans l’enseigne.
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Miss Cookie a démarré en 2016 à Dijon sur l’idée d’Hélène, sa soeur. Aujourd’hui, il y a 18 magasins en France. Pourquoi ça marche si bien ?
Nous n’avons pas nécessairement bien défini les secrets du succès. Je trouve qu’il y a de la bonne humeur, des produits de qualité et puis une envie de développer un réseau de franchise comme ça a bien marché d’ailleurs à Dijon, sur le premier établissement, puis le deuxième, le troisième. Et aujourd’hui, nous nous engageons à accompagner les entrepreneurs qui souhaitent ouvrir leurs coffee shops.
Trouvez-vous facilement des candidats ?
Nous avons de nombreux porteurs de projets qui viennent à nous. Nous enregistrons environ deux demandes par jour. C’est assez incroyable pour un jeune réseau comme le nôtre, surtout dans le contexte actuel. Mais ensuite, vous devez trouver le bon revendeur. En effet, il y a l’aspect financier qui entre en jeu. Mais il y a aussi un côté sentiment puisque quand on est lié à nous, on est lié par un contrat de franchise sur une durée de sept ans. Donc il faut aussi pouvoir s’entendre avec le concessionnaire, mais en général on n’a pas trop de problèmes sur ce point.
Cette année, Miss Cookies ouvrira 7 nouvelles franchises, notamment à Antibes, Annecy et plus près de chez nous à Chalon-sur-Saône.
Compte tenu de votre évolution, pouvez-vous garder le contrôle ou y a-t-il un risque d’être racheté par un grand groupe ?
Nous sommes donc effectivement sollicités par de grands groupes qui s’intéressent de plus en plus à notre marque. Je pense que tous les investissements qui ont pu réellement nécessiter une levée de fonds ont été faits en restant indépendant. Il y a ce côté de la famille qui, je pense, va pouvoir perdurer encore un certain nombre d’années. Nous sommes donc incarnés par nos collaborateurs. Alors aujourd’hui, on parle plus de la famille Grandgérard, c’est mon nom, mais de la famille Cookies.