
Selon BFMTV, l’ancien archevêque aurait été en couple avec une personne vulnérable pour une ordonnance judiciaire de protection.
Selon une source proche du dossier, il y a eu un “échange de mails” entre la religieuse et la femme, et un consentement exprès devait être obtenu concernant sa santé mentale. L’avocat de Michèle Aupetit, Bi Jean Reinhart, a déclaré: “Nous n’avons absolument aucune information sur la plainte, nous ne pouvons donc pas commenter le sujet.”
Dans un communiqué reçu mardi soir, le diocèse de Paris a confirmé avoir transmis le signalement, mais n’a pas pu vérifier si les faits étaient avérés, comme l’indique le parquet de Paris. et s’ils sont constitutifs d’un délit”. “Un procès-verbal a été dressé qui ne reprenait pas les critères d’abus sexuel” afin que “selon le protocole signé en 2019 entre le diocèse et le parquet de Paris, le tribunal puisse procéder à toutes les démarches nécessaires”. chèques”. , ajoute le diocèse.
Contre le mariage universel et l’avortement
Fin novembre 2021, Mgr Aupetit a remis sa démission au pape François, qui a été immédiatement acceptée.
Mgr Aupetit est archevêque de Paris depuis décembre 2017. Une arrivée tardive à la prêtrise – il a été ordonné à 44 ans après onze ans de cure – Michel Aupetit, 71 ans, a exercé le ministère de divers ministres et, avant d’être ordonné évêque, curé et aumônier de la jeunesse . Il a été évêque auxiliaire de Paris en 2013 puis a hérité du diocèse de Nanterre pendant plus de trois ans.
L’archevêque, qui devait présider l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, est connu pour sa position ferme sur la famille et a fréquemment soutenu des “marches pro-vie” contre l’interruption volontaire de grossesse. La liturgie a également rencontré des problèmes de gestion des ressources humaines dans le diocèse.
Il a rencontré des problèmes homosexuels lors du débat sur le mariage universel de 2012. Début octobre 2021, suite à la publication d’un rapport de la commission présidée par Jean-Marc Sauvé qui envoie une onde de choc dans l’Église catholique révélant l’ampleur du phénomène, certains lui reprochent d’être relativement muette sur la question des crimes extrajudiciaires. En France depuis les années 1950.
Le président épiscopal Eric de Moulins Beaufort a déclaré en novembre qu’un total de huit anciens évêques ont été condamnés ou font face à la justice civile ou à la justice ecclésiastique (dont Mgr Ricard et Mgr Santier) pour “abus sexuels”. .