l’hommage discret des catholiques de France au pape émérite

Un “grand théologien”une « Homme humble et sage » qui était “courage” décline sa responsabilité. Les mêmes paroles sortent de la bouche des catholiques assistant à la messe du premier jour de l’an dans la cour avant de l’église Saint-Saturnin au centre d’Antony (Hautes-de-Seine). Le pape Benoît XVI, décédé samedi 31 décembre, n’a peut-être pas inspiré la même affection que Jean-Paul ou François, mais il semble avoir marqué ces fidèles par sa simplicité et sa force d’esprit.

“La profondeur de ses écrits”

“Son héritage est la profondeur de l’écriture qu’il nous a laissée.”, croit le diacre Michel Marguette. Peu d’entre eux ont étudié ses encycliques ou ses œuvres, mais beaucoup de paroissiens d’Antoine louent le pape. “prof”. “Il voulait concilier foi et raison”dit une Marie-Laure regrettée “La différence entre l’homme qu’il était et la caricature qu’il a renvoyée.”.

Cependant, Patrick n’y voit toujours pas l’unanimité “traditionnel”, Hélène, qui se considère comme une génération du pape Jean-Paul II dans son adolescence, et un autre membre de l’église qui préfère Benoît XVI au pape François.

Dans l’église, la vénération du pape se fait à son image, sans aucune pompe. A 11h00, l’église pleine fait deux brèves mentions de sa mort, même si c’était la nuit précédente. Au début de la célébration, le Père Olivier Lebuteus, curé de l’église Saint-Saturnin d’Antony, est invité à rendre grâce. “Pour autant”.

Exprimer l’unité de l’église

Pendant ce temps, dans la cathédrale de Chartres (Eure-et-Loir), un portrait aux chandelles de Benoît XVI a été placé près de l’autel. Sur la place, Teresa, trente ans, et ses deux petites filles ont accueilli le Pape. “libéraliser les masses traditionnelles” : “Je lui suis reconnaissant. «Il voulait rassembler tout le monde et mettre fin à la division. il a dit. Il avait à cœur de montrer l’unité de l’Église. »

“parvenu” car “Grand penseur et théologien”Pascal, 72 ans, regrette ” beaucoup n’ont pas compris ses pensées.” Cela a peut-être introduit une distance. Ainsi, interrogé sur Benoît XVI, on a poliment décliné : “Je n’ai rien à dire, je ne suis pas assez cultivé. »

“En 2005, j’ai participé aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Cologne (Allemagne). dit Paul, qui a environ quarante ans. son enseignement me manque et même une cérémonie familiale qui compare la révolution que Jésus vient d’introduire dans le monde à la fission nucléaire. Invisible et mystérieux, il se répand alors profondément dans la terre. »

L’artiste, qui tient un atelier de vitraux à côté de l’église, comme tout le monde, lui rappelle le pape après avoir perdu la raison. “Il nous a soutenus contre l’idée d’un monde qui ne mène à rien.” “Il était déterminé à dire la vérité.”, il croit. Un sentiment que tout le monde n’a pas. “Ce n’est pas mon père préféré.”” dit le vieil homme en quittant le temple.

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Arnaud, 52 ans, se souvient de la visite capitale de Benoît XVI en France en 2008 à Aigepers (Puy-de-Dôme), une petite ville entre Vichy et Clermont-Ferrand : “J’ai emmené mes enfants et j’ai rencontré des enfants handicapés. Il a eu une belle vie et je dirais : mission accomplie ! »il croit. « Il n’a pas été facile de succéder à Jean-Paul II. »

« Même si ça n’a pas marché, j’ai été très ému par son appel à la Fraternité Saint-Pie X. Ce fil montre son intérêt pour la France, que je trouve passionnant. il ajouta.

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“Forte présence et humilité”

Marc-André, 70 ans, l’a quitté comme théologien. « Son écriture était si claire et lucide que j’avais l’impression qu’il pouvait gravir des sommets intellectuels sans aucun problème. »

Elizabeth, 90 ans, fait également partie de cette lignée. “J’ai vraiment aimé ce pap!il cria. J’ai été particulièrement impressionné par sa personnalité. Je la sentais réconfortée et vulnérable. Il n’était pas grand, mais à le regarder, on sentait cette présence puissante pleine d’humilité. »

Mais, comme ailleurs, l’affinité du catholicisme avec l’ancien pape varie en fonction de ses sensibilités religieuses. Alors, Edith, 47 ans, ne se reconnaît pas “Pas vraiment le pape Benoît XVI” Il le représente “tradition”. Il s’est dit ” Plus proche des louanges populaires de la pop”. “Je me vois davantage dans le pape François, sa joie de l’Evangile et son approche des pauvres…”il expliqua.

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A l’est, à Strasbourg (Bas-Rhin), la messe est célébrée le jour de l’an en l’église Sainte-Madeleine du centre-ville. Les dix rassemblements monastiques à la fin de la fête rappellent également l’héritage de Benoît XVI décrit par Alexis. “pilier de la foi”.

Un autre membre de l’église, mentionné “Le pape a été injustement critiqué”Félicitations pour son excellent travail « Unifier les principes et le message de l’Église dans un monde globalisé ». Mathias crédite la gestion des abus sexuels dans l’Église. “Il a fait ce truc de transparence, et nous devons lui donner du crédit. »

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