L’Inria, un laboratoire de la transformation à venir du système de recherche

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, à Paris, le 30 janvier 2023. Fin 2022, elle a entamé le chantier de réforme de l'écosystème français de la recherche et de l'innovation.

L’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) est-il le laboratoire de la nouvelle révolution à venir dans le système de recherche français ? Ce dernier est en constante évolution depuis 15 ans. Sans déroger à la loi du projet de recherche, fin 2020, qui a une volonté financière décevante, désormais de nouveaux changements sont en préparation. Les méthodes décrites sont similaires à d’autres choses qui se passent déjà dans l’organisation la plus spécialisée de l’informatique et des mathématiques appliquées.

En décembre 2022, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, confiait donc la tâche attendue de l’éclairer. “L’évolution de l’écosystème mondial de la recherche et de l’innovation” à Philippe Gillet, géophysicien, ancien directeur de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon de 2003 à 2007 puis du cabinet de Valérie Pécresse au ministère de l’Education et de la Recherche jusqu’en 2010.

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Les promotions peuvent être faites dès septembre 2023. Selon sa lettre de nomination, illustrée par RogueESR, une association qui critique les évolutions du système de recherche, avait pour objectif d’étudier l’évolution des institutions de recherche actuelles. “Agences de programmes” et dans les universités “opérateurs de recherche”.

Les thèmes sont priorisés

Ces idées sont si floues que même le président de la République, Emmanuel Macron, lors d’un discours le 13 janvier 2022 devant les responsables universitaires, a repris son souffle : “Nous souhaitons toujours renforcer les compétences de nos grands organismes pour travailler comme organismes d’investissement et soutenir des projets de recherche ambitieux. »

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Il aurait dû dire “organisations du système” au lieu de “organisations référentes” pour éviter de lever un drapeau rouge. Car “Agence des moyens”, puisqu’il en existe déjà une, l’Agence nationale de la recherche, choisit l’agence qui finance le travail des chercheurs, dont les salaires sont payés par un autre employeur (établissements, universités, etc.). Si le CNRS, le CEA ou l’Inria devenaient des organismes ressources, ils devaient arrêter de recruter. Cela signerait leur suppression…

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Pour éviter la rébellion, les révolutionnaires préfèrent parler « d’organisations de programme », c’est-à-dire de « programme drivers » de programmes de recherche sur des priorités différentes. Par exemple, dans le calcul de masse : les ressources données au pilote (en fait, même s’il y a plusieurs pilotes) se répartissent entre les équipes qui livrent les projets. Je suis également préoccupé par l’unité nationale. L’important est de ne pas perdre, plus d’argent et plus de “pouvoir”.

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