
“Prévenu”Où “chanceux”Les navetteurs passés entre les gouttes de grève des contrôleurs SNCF ont pris leur train pour Marseille samedi soir de Noël, plus sereins après un accord entre la direction et les syndicats.
“J’ai essayé un peu d’organiser le voyage, de suivre les mails (pour information SNCF, ndlr) et on essaie de passer une bonne année”raconte à l’AFP, sur la devanture de la gare Saint-Charles à Marseille, Pascale Caronne, avant de prendre un train pour Lille avec son fils et son mari.
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Suite à la suppression d’un train sur trois vendredi, 40% des TGV ont été supprimés samedi et dimanche sur les axes Sud-Est et Est. Sur les routes Nord et Atlantique, le ratio monte à 50 %. Un Ouigo dans trois et un quart des Intercités ont également été annulés, selon la SNCF.
“J’ai eu les billets à la dernière minute”explique cette femme de 56 ans selon qui vous attendez “autorisation d’avoir plus d’informations” choisir le bon train.
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Compréhension des utilisateurs
Dès mardi, la compagnie ferroviaire s’était engagée à prévenir tous les voyageurs de l’annulation ou de la poursuite de leur voyage. Si, samedi, le sentiment d’avoir de la chance prévalait chez les voyageurs assurés de pouvoir prendre leur train en gare de Marseille, dans certains cas, la tristesse augmentait encore.
“Ils ont fait leur boulot (d’information), maintenant on attend le retour. Normalement ça devrait aller”reconnaît Gérard Pollet, 52 ans, qui s’estime, avec sa femme, “la chance par rapport aux autres”. Ils ont été informés mercredi que leur train était bloqué.
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“Je comprends la ‘lutte’ et je comprends aussi les utilisateurs vaincus qui veulent être réunis avec leurs familles”explique Félix Deloux, le frère d’un cheminot de 28 ans qui avoue être “ils ont souvent du mal à rentrer chez eux” de Marseille au nord de la France.
« Pour ma part, j’ai toujours eu de la chance. Je devrais peut-être jouer à la loterieémouvant quand tous les déplacements qu’il devait effectuer pendant le week-end de Noël entre Marseille, Paris, la Normandie et Strasbourg ont été arrêtés.
Double remboursement
Une soirée de négociations jeudi a permis de trouver une solution au conflit déclenché par un groupe de contrôleurs extérieurs aux syndicats, qui a conduit à la levée du préavis de grève pour le week-end à venir par les syndicats, ce qu’ils n’ont pourtant pas réclamé. un coup.
Mais pour Noël, il est trop tard : les trains étant préparés plusieurs jours avant, ils n’ont pas pu être reprogrammés du jour au lendemain.
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Les billets annulés pourront être remboursés pendant six mois avec le double du montant initial, en bons d’achat. Au total, le coût de la grève devrait s’élever à cent millions d’euros pour la SNCF, selon le ministre délégué aux Transports Clément Beaune.
Observation “des mouvements spontanés qui surgissent très soudainement sur les réseaux sociaux” et affirme que “préoccupation avant tout besoin de considération”Clément Beaune jugé dans un entretien avec le nécessaire JDD “d’écouter plus attentivement au sein des entreprises publiques et (…) réfléchir aux systèmes d’alerte sociale, aux négociations internes au sein de l’entreprise”.