
“Des roquettes ont été tirées sur les forces de sécurité et trois deux-roues ont été incendiés”, a indiqué la préfecture de police de Paris.
SourceAFP

© SAMUEL BOIVIN / NurPhoto / NurPhoto AFP
Publié
– Modifié
LLes forces de sécurité ont procédé à 170 interpellations, dont 100 à Paris, lors de l’incident qui a suivi samedi la demi-finale de Coupe du monde entre le Maroc et la France, a-t-on appris de sources policières et du parquet de Paris. Dans la soirée, environ 20 000 personnes se sont rassemblées sur les Champs-Elysées, selon la police parisienne. 80 des 100 personnes interpellées, dont 17 mineurs, sont détenues au commissariat de la capitale, selon le parquet.
Ils ont été arrêtés pour “participation à des gangs, rassemblement en grand nombre, violence contre les personnes au pouvoir, émeutes, blessures et possession d’explosifs”. Dimanche soir, le procureur de la République a annoncé que 30 affaires impliquant 80 adultes avaient été classées sans suite et que 13 policiers étaient détenus. Les 8 personnes restantes ont été immédiatement inculpées de poursuites pénales et averties conformément à la loi, tandis que 12 personnes seront à nouveau convoquées ultérieurement, et d’autres mesures seront prises par le tribunal et des avertissements juridiques seront donnés. Selon le parquet, 4 relevant du parquet de Paris ont eu des droits égaux à l’avertissement judiciaire et au classement dans le cadre de la garde à vue de 17 mineurs par la police.
19 policiers ont été blessés
L’incident s’est produit vers 23h00. “Des roquettes ont été tirées sur les forces de sécurité, trois deux-roues ont été incendiés et une barricade a été érigée”, a indiqué à l’AFP la préfecture de police de Paris. “La devanture du café a été endommagée, la vitrine et le hall de la banque étoilée ont été endommagés”, a indiqué l’Etat, ajoutant qu’il n’y avait “pas d’incidents graves”. Selon la préfecture de police, 19 policiers ont été légèrement blessés.
LIRE AUSSI450 millions de marocains !
Dimanche, des sources policières ont indiqué que 70 personnes avaient été interpellées ailleurs en France (dans des commissariats), la plupart pour jets de balles, émeutes et émeutes. Cette évaluation est limitée aux zones de police, c’est-à-dire celles associées à l’agglomération principale, mais pas aux zones rurales couvertes par la gendarmerie. La Gendarmerie ne dispose pas d’un bilan consolidé des éventuelles arrestations dans son secteur. Une source policière a indiqué que 33 policiers ont été légèrement blessés dans la zone de police.