
Boilisé et Les Fines Louches, deux entreprises situées dans l’incubateur Eole, ont remporté un stand au Salon du Made in France, qui se clôture ce dimanche 13 novembre à Paris. Avec l’ambition de renforcer leur réseau et d’étoffer leur carnet de commandes.
De jeudi à ce soir, 1 000 exposants se sont réunis Porte de Versailles pour la 10ème édition du Salon Made in France. Parmi elles, deux jeunes entreprises qui s’affirment déjà comme des fleurons de l’artisanat local.
Encouragement et reconnaissance de l’excellence
“Au début, on n’y croyait pas ! Nous avons été choisis parmi toutes les entreprises pour représenter l’Aude dans le village artisanal. Nous y voyons une reconnaissance. Pouvoir se présenter au public parisien est une réelle opportunité”. Margaux Madern et Julia Olive, créatrices du linge artisanal Les Fines Louches, ont embarqué pour le Salon du Made in France avec des valises pleines de savoureuses compotes, confitures et purées à base de fruits et légumes locaux. Leur but: « Faire revenir le soleil dans la capitale » et montrer leurs connaissances dans le domaine agroalimentaire. Gagner en visibilité pour toucher une clientèle plus large, c’est l’enjeu de ce salon parisien. Une première pour les deux jeunes entrepreneurs, “puisque nous avons démarré notre activité juste avant le covid”. Un coup de pouce économique aussi. « La Chambre de Commerce a pris en charge le coût du stand, ce qui aurait été un investissement conséquent pour nous. Notre entreprise est encore en phase de développement et le souci est de pouvoir rémunérer en prenant un salaire. » La 3ème année d’activité est senti”. Pour Fine Louches, l’enjeu du salon était de conquérir de nouveaux palais pour stimuler leur activité. C’est mission accomplie pour le duo qui a rencontré un public tous attachés à leur cause.
Quant à Yohan Alazet et Lauren Lima, ingénieurs aéronautiques et créateurs de la société Boilisé en 2021, ont remporté l’appel à candidatures de la région. Sous le pavillon Occitania, leurs plans topographiques en relief réalisés avec des planches de bois de bouleau ont attiré l’attention du public. Des objets de décoration alliant technologie et artisanat, “qui sont des produits sensoriels et palpables”.
Notre présence au salon est aussi la preuve de notre existence
C’est pourquoi Boilisé ne peut plus se contenter de la seule vente en ligne et doit rencontrer physiquement ses acheteurs. Le Salon Made in France est donc l’occasion rêvée de donner un nouveau tournant à la stratégie commerciale de la jeune entreprise. “Nous nous inscrivons dans cette dynamique française, en nous installant dans un incubateur du microcosme entrepreneurial de Narbonne. Nous sommes également partenaires de la French Fab, le label des entreprises qui construisent en France, et nous avons obtenu la mention Made custom in France But as a entreprise locale, parfois on se sent loin. En allant à Paris, nous voulons toucher des professionnels, développer des contacts et échanger avec des gens qui aiment le Made in France. Notre présence sur le salon est aussi la preuve de notre existence en tant qu’entreprise sur internet et ça nous permet d’avancer dans la réalité”. Yohan Alazet n’a pas été déçu de l’affluence au salon. “En termes de fréquentation, c’est incomparable avec ce que nous avons vu à la Foire Internationale de Toulouse, qui était notre premier événement”. Là encore le savoir-faire des Narbonnais de Boilisé s’est imposé. Les cartes topographiques des reliefs « made in aqui » ont attisé la curiosité des visiteurs parisiens. Les nombreux contacts établis devraient devenir des retombées économiques productives.
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