
Layrac est une ville festive. Toutes les occasions étaient bonnes pour la fête ; c’est encore vrai aujourd’hui, bien que le cadre de vie ait changé.
Malgré les spéculations désastreuses, Noël rassemble toujours les familles. La municipalité a illuminé la place de la mairie et installé un grand sapin décoré qui reste allumé toute la nuit. Car pour l’éclairage public, c’est à 23h que les lampadaires s’éteignent pour être rallumés à 6h. Par mesure d’économie, la commune a suivi les directives de l’intercommunale visant à limiter le coût de l’électricité.
Noël était avant tout une fête religieuse, aujourd’hui un peu moins. La messe de minuit à laquelle assistaient tout le monde, y compris ceux qui n’étaient pas “trop catholiques”, remplissait l’église de San Martin, souvent à minuit. Parfois, en attendant le moment de faire « leur dévotion », les hommes tapent sur le carton, tandis que les femmes donnent la touche finale aux plats qui seront servis le soir du Nouvel An. Le féminisme n’avait pas encore changé les habitudes. La crèche de Noël avait sa place dans de nombreux foyers, mais pas à la mairie, comme en Provence (ou ailleurs). Désormais, il est interdit sous la pression de certaines personnes influentes, ignorant les traditions de ces villes qui façonnent l’âme de ses habitants.
Noël est resté une fête de famille pour tout le monde, croyez-le ou non, mais sa nature a changé, en raison du mercantilisme qui l’a précédé. La prolifération des Pères Noël, dans les magasins et l’abondance de jouets, a grandement brouillé la magie du moment. Autrefois, on attendait avec impatience le lendemain matin pour découvrir ce que le Père Noël avait apporté dans le sabot, au pied du sapin. Le personnage était aussi mystérieux que sa façon de descendre la cheminée et de revenir sans être vu.
Une tradition
Le Père Noël est né il y a environ 1 700 ans. Le riche évêque turc, Nicolas de Myre, avait l’habitude de sortir la nuit pour distribuer des cadeaux et de la nourriture aux pauvres. Il est considéré comme l’origine du Père Noël mais son personnage, sa légende et ses attributs modernes proviennent principalement d’une volonté marketing plus récente.
Dès le Moyen Âge, saint Nicolas, protecteur des enfants, des veuves et des faibles, était en effet déjà représenté coiffé d’un bonnet rouge. Il avait une longue barbe blanche. Les colons hollandais ont conservé cette couleur en immigré aux États-Unis au cours du XIXe siècle et, comme de nombreux phénomènes de société plus ou moins appréciés, elle s’est propagée en Europe.
Des bureaux
Dans l’église Saint-Martin de Layrac une messe a eu lieu à 19h hier soir, le 24 décembre, ce n’était donc pas une messe de minuit. La messe de Noël aura lieu ce matin à 10h30 à Astaffort. Le 31 décembre à 17h30 il y aura une messe à Caudecoste, et une autre à Layrac le jour de l’an à 10h30