
Patrick et Isabella Balkani seront condamnés lundi pour fraude fiscale, ainsi que la confiscation de leur domicile et le montant des dommages et intérêts à verser à l’Etat. La cour d’appel de Paris s’est à nouveau prononcée contre l’expulsion politique des anciens conseillers de Levallois-Perret (Hautes-de-Seine) et la détention de Patrick Balkan pendant près d’un an.
Le tribunal a examiné l’affaire en deux étapes. Dans le premier volet, l’ancien maire LR et son ancien premier adjoint, qui ont aujourd’hui 74 et 75 ans, ont été condamnés à trois ans de prison et dix ans de prison à partir de mars 2020 pour fraude fiscale. Le couple a effectué son premier vol sous bracelet électronique jusqu’à ce que l’événement soit annulé en février 2022 en raison de nombreuses lacunes. L’ex-baron des Hauts-de-Seine, incarcéré pendant cinq mois en 2019-2020, a été condamné à six mois supplémentaires de prison.
Un nouveau procès a eu lieu devant la Cour d’appel
Dans la deuxième partie, la décision de lundi est mise en œuvre. En mai 2020, d’anciens conseillers municipaux ont été condamnés à cinq et quatre ans de prison, à une amende de 100 000 euros chacun, et à dix ans de prison supplémentaires pour fraude fiscale aggravée et mensonge à l’Autorité de la transparence publique. Vie (HATVP). Ils ont été reconnus coupables d’avoir dissimulé 13 millions d’euros d’avoirs fiscaux entre 2007 et 2014, dont deux villas de luxe aux Caraïbes et au Maroc. Patrick Balkan a également été accusé d’avoir obtenu illégalement une participation dans une importante opération immobilière de Levallois-Perret, alléguant avoir bénéficié d’un “avantage personnel”.
Contre cette deuxième condamnation, les Balkans ont fait appel devant la cour d’appel, et si celle-ci prouvait pleinement leur culpabilité, ils ont été condamnés à un nouveau procès, uniquement pour le montant de l’amende. “Je crois que nous sommes tous les deux à bout de souffle”, a expliqué Patrick Balkani lors de l’audience du 25 octobre.[er] [son] La période entre Giverny [et] à l’hôpital depuis sa sortie de prison en août.” “C’est une fin que je n’imaginais pas, c’est difficile physiquement et psychologiquement”, a ajouté l’ex-député. Sa femme, qui était absente, s’est excusée par courrier en disant : “Justice ne sera pas , “Mais je n’ai pas le pouvoir de faire face aux médias qui ont comparu à chaque audience du tribunal pendant des années.”
Le problème de la confusion des phrases
La décision de lundi comporte pour eux un triple risque : d’abord, des peines de prison. Le parquet a demandé la confirmation des peines prononcées en mai 2020 (cinq et quatre ans de prison), mais il ne s’est pas opposé à la confusion avec les peines pour fraude fiscale (trois ans chacune). Cette confusion comprendra un grand nombre de petites amendes, réduisant le montant total. Au contraire, les avocats ont voulu réduire la peine de trois ans de prison, espérant combiner pleinement les deux types de peines.
Autre point à trancher par la cour d’appel, la résidence actuelle du couple à Giverny (Eure). Cossi a saisi le moulin « dans son intégralité », ce que la Cour de cassation a jugé illégal car les enfants balkaniques en étaient les nus-propriétaires. Cette fois, le procureur de la République n’a demandé que la confiscation de l’usufruit détenu par les anciens élus, une décision “hors de propos” pour les avocats.
Enfin, le montant des dommages et intérêts qu’ils devront payer devra être recalculé. L’avocat de l’État, ainsi que le fils du couple, Alexander Balkani, ont demandé le même montant que le million d’euros initialement annoncé. Après la décision de lundi, les Balkans pourront à nouveau faire appel devant la cour d’appel.