
La pénurie d’infirmières n’est pas un problème qui ne touche que le Québec.
• Lisez également : VENEZ D’AILLEURS POUR NOS SOINS : Un rêve réalisé après l’enrôlement d’un Cameron.
• Lisez également : Taux d’échec élevé : “Encore une attaque contre les infirmières du Cégep ?”
• Lisez également : CIUSSS de l’Estrie : 900 postes vacants en personnel infirmier
Par exemple, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont été regroupés par le média britannique indépendant « Open Democracy », qui affirme que ces pays attirent des infirmières de pays plus pauvres où la formation de la main-d’œuvre coûte moins cher.
« Open Democracy » laisse entendre que cela se fait sans tenir compte des déficits très alarmants de ces pays pauvres en main-d’œuvre infirmière.
Au Royaume-Uni, plus de 21 000 infirmières indiennes seront autorisées à exercer, malgré 4,3 millions de postes à pourvoir d’ici 2024 dans leur pays d’origine.
Il en va de même pour les infirmières philippines, dont plus de 17 000 ont donné leur nom à la Grande-Bretagne au cours des cinq dernières années, malgré une pénurie de 100 000 infirmières dans leur pays.
Selon le Manila Bulletin, l’Allemagne a nié que les pays européens “pirataient” les étudiants philippins pour répondre à la demande, citant “un bon salaire, des services sociaux et une formation continue pour les travailleurs de la santé”.
Mais, malgré les mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui déconseille fortement le recrutement dans les pays à fort besoin, plus de 5 000 infirmiers ont été recrutés au Ghana, au Nigeria, au Népal, en Ouganda et au Pakistan depuis 2020. Ce sera fait
Dans un rapport de 2020, l’OMS a estimé que 89% de la pénurie mondiale d’infirmières en 2018 était concentrée dans les pays à revenu faible et intermédiaire, avec des besoins importants en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Méditerranée et en Europe de l’Est ainsi qu’en certains pays d’Amérique latine.
Dans le même rapport, l’OMS a estimé une pénurie mondiale d’infirmières en 2030 à 5,7 millions de personnes, affectant principalement les régions mentionnées ci-dessus.
Ensuite, l’agence des Nations Unies a recommandé que «les pays qui dépendent fortement du personnel infirmier migrant. [de] Viser une plus grande autonomie en investissant davantage dans la production nationale de personnel infirmier ».
En même temps, il a invité ceux dont le personnel soignant se fait rare en raison de l’émigration. [à] Réduisez ce problème et planifiez des programmes de fidélité. […]”
En France, l’un des pays les plus riches touchés par la pénurie de main-d’œuvre dans ses hôpitaux, la situation est telle qu’un sénateur a présenté l’été dernier une proposition visant à une législation obligeant les soignants à se faire vacciner, devait être annulée. sur leurs lettres.
“On ne peut pas se payer le luxe sans une soignante modeste. Cette mesure discriminatoire porterait un coup fatal à un système de santé déjà mis à rude épreuve”, a souligné Le Temps de Haute-Savoie, sénatrice Sylviane Noël.
Actuellement, de nombreux anciens infirmiers français non vaccinés s’installent en Suisse, où ils sont ouvertement accueillis par un système qui prévoit un déficit de 40 000 infirmiers d’ici 2040, selon une étude du cabinet PwC. un journal de langue allemande à Zurich, l’automne dernier.