
Le 18 décembre 2022 marque le 47e anniversaire de l’expulsion arbitraire de milliers de ressortissants marocains résidant légalement sur le sol algérien, en application de la décision du gouvernement algérien sous le président Houri Boumedini le 8 décembre 1975.
Cet exode s’est produit alors que le monde islamique était sur le point de célébrer le rituel de l’Aïd al-Adha. Les autorités algériennes ont expulsé environ 45 000 Marocains et Marocaines, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, le matin du 18 décembre 1975, bien que les familles marocaines expulsées arbitrairement résidaient légalement en Algérie depuis le XIXe siècle aient été installées. Une grande partie d’entre eux ont ainsi participé à la guerre d’indépendance algérienne qui a commencé en novembre 1954, au cours de laquelle des centaines de Marocains ont été tués au nom de l’honneur.
En ce douloureux anniversaire, le rassemblement international de soutien aux familles d’origine marocaine expulsées d’Algérie condamne une nouvelle fois la décision des autorités algériennes d’expulser des milliers de citoyens marocains résidant légalement sur le sol algérien. été expulsé. Et les bienfaiteurs s’interrogent encore sur les faits qui ont conduit à ce drame humain dont les blessures ne sont toujours pas cicatrisées 47 ans plus tard.
A l’occasion de la commémoration mondiale de la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée chaque année le 10 décembre, le rassemblement international de soutien aux familles d’origine marocaine expulsées d’Algérie réitère sa demande à toutes les autorités et organisations, ainsi qu’au niveau national .. elle le fait. Et les forces vives internationales qui prônent les principes et les valeurs de paix et de justice, pressent les autorités algériennes de reconnaître les violations commises par ces citoyens, et de leur rappeler leurs responsabilités évidentes dans ce drame induit, et qu’elles doivent les indemniser. . Pour les dommages qu’ils ont subis.
Au niveau national, l’assemblée demande également une commission d’enquête parlementaire autour du dossier, comme promis par tous les groupes parlementaires contactés sur le sujet. Ils saluent également cette initiative des citoyens et expriment leur soutien, d’autant plus que les groupes d’opposition et les groupes à la Chambre des représentants ont commencé à prendre des mesures pour traduire leurs engagements dans ce domaine, avec l’espoir que la majorité y contribuera en retour. Pour la création de cette commission parlementaire
Rappelons que le Rassemblement international de soutien aux familles marocaines chassées d’Algérie en 1975 (CiMEA) et l’Organisation marocaine des droits de l’homme ont présenté un mémorandum pour la création d’une commission parlementaire chargée d’enquêter sur la tragédie marocaine. Expulsé arbitrairement d’Algérie sans préavis.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’activation de l’accord de partenariat et de coopération conclu entre la communauté internationale et l’Organisation marocaine des droits de l’homme. Elle vise à garantir les droits des victimes à réparer les dommages matériels et moraux que leur a causés le gouvernement algérien et la participation du législateur à la documentation de ce drame. Le gouvernement a dissimulé ce drame en ignorant la résidence légale de ces citoyens marocains au cours des dernières décennies, et la formation d’un grand nombre de familles mixtes algéro-marocaines, et le fait que certaines ont des armes ont été levées. Guerre d’Indépendance contre le colonialisme français.
La création d’une commission parlementaire d’enquête sur les Marocains expulsés d’Algérie revêt une grande importance, notamment pour la documentation d’une institution constitutionnelle respectée. Cette initiative législative sera déterminante pour rétablir le respect de la dignité de milliers de Marocains, reconnaître le poids de la responsabilité de l’Algérie et faire la lumière sur les destructions en collectant des données en possession de divers services d’intérêts, personnes et organisations mais aussi personnes physiques.
De plus, la création d’une commission parlementaire autour de ce dossier permet de préserver la mémoire des victimes directes et indirectes, tout en explorant toutes les possibilités de leur réhabilitation, en les aidant à accéder à tous les recours possibles, et contribue à l’élaboration d’un référentiel. Le document, qui sera le premier du genre à être publié par un organe constitutionnel, contient tous les détails pour soutenir les efforts de plaidoyer des victimes au niveau international.
En tant qu’organisation civile indépendante, le rassemblement international de soutien aux familles d’origine marocaine expulsées d’Algérie, le 21 février 2021, victimes directes et indirectes, hommes et femmes défenseurs des droits humains, particulièrement victimes de cette situation. Il a été créé par des Marocains du monde entier. monde. Avec le soutien des militants marocains des droits de l’homme, pour ce dossier, l’Assemblée poursuivra le mouvement plus large pour atteindre les objectifs énoncés dans son règlement et les inclure dans le programme de travail, notamment la sensibilisation et le plaidoyer. nationalement et internationalement.