PrimaPrix déstock l’alimentaire à des prix records en France

Au comptoir de la nouvelle enseigne PrimaPrix à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, une cliente aux cheveux blancs clairsemés, légèrement voûtée, inspecte attentivement sa lessive. Vendeuse : “C’est moins cher que l’autre, tu peux le laver 38 fois, c’est mieux !” L’homme sourit et glissa la canette de Skip dans le chariot. Ici, les clients font attention au prix qui, selon l’entreprise, est 20 à 40 % moins cher qu’ailleurs. Sa recette ? acheter en grande quantité, tout d’abord, la destruction du bétail. “Nous donnons une seconde vie à des millions de produits qui seraient autrement détruits”, détaille PrimaPrix. L’entreprise explique qu’elle achète des surplus industriels et même des produits aux emballages altérés.

La marque espagnole a ouvert sa première boutique en France en région parisienne. D’Action à Noz, les acteurs de l’abattoir sont nombreux en France, mais très peu proposent le rayon alimentaire riche qui caractérise Prima-Prix. A l’heure où les prix augmentent dans les supermarchés, la chaîne, qui compte 175 magasins en Espagne et un chiffre d’affaires de 138 millions d’euros, trouve rapidement des clients. Du côté de PrimaPrix, l’expansion n’est pas au programme après quatre lancements en Ile-de-France en 2022.

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