Sept façons de constituer une équipe performante

Gestion

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Construire une équipe informatique performante consiste davantage à s’assurer que tout le monde travaille à l’unisson pour atteindre des objectifs communs qu’à simplement rassembler des talents.

PublicitéParce qu’ils occupent une position d’observation privilégiée au sein de l’entreprise, les DSI ont la capacité de fédérer des collaborateurs engagés et motivés autour d’un objectif commun, d’augmenter la productivité et d’obtenir de meilleurs résultats commerciaux. . De nombreux DSI savent qu’une équipe performante est plus que la somme de ses parties, qui est composée de talents aux compétences très complémentaires, qui se fixe des objectifs plus larges que les autres équipes et a une meilleure approche de la collaboration et de la communication. Un parallèle est souvent fait avec le sport, dans le sens où le simple fait de rassembler les meilleurs joueurs ne garantit pas la meilleure équipe, car chaque membre a une fonction différente, et chaque fonction requiert des compétences différentes. La clé est de comprendre où se situent les opportunités et comment les différentes forces peuvent s’harmoniser les unes avec les autres. C’est ainsi qu’une équipe performante se crée.

Voici quelques leviers que les DSI utilisent aujourd’hui pour constituer une équipe performante et maximiser son potentiel.

1. Concentrez-vous sur l’élément humain

Selon Robert Brine, directeur des cybersolutions et de l’intelligence chez Mastercard SA, les entreprises se concentrent souvent sur la technologie et luttent avec l’élément humain. Mais si les chefs d’entreprise veulent attirer et retenir les talents, ils doivent penser aux employés. Dans une écurie de Formule 1, si vous dépensez tout votre budget sur le véhicule, mais qu’en coulisses l’analyste de données doit travailler sur un ordinateur portable mort, il lui sera difficile de fournir les informations dont l’équipe a besoin. pour atteindre des performances optimales.

2. Privilégier la culture

Quand on parle d’employés, il faut penser à la culture d’entreprise. Il doit donc être abordé avec la même attention et la même implication que le développement de tout autre actif, explique Seugnet van den Berg, fondateur de la société sud-africaine Bizmod, spécialisée dans l’informatique et la gestion. . Aujourd’hui, dans le monde du travail, les entreprises qui ont une culture attractive ont un avantage stratégique sur celles qui n’en ont pas, observe-t-elle. La culture n’est pas une activité ponctuelle, c’est un voyage et doit être entretenue et renforcée régulièrement au fil du temps. . Robert Brine conseille également aux DSI d’examiner certains de leurs projets les plus récents et d’évaluer de manière critique leurs résultats. Il suggère qu’en examinant comment les différents membres de l’équipe ont géré différentes tâches, vous pouvez identifier les lacunes en matière de compétences qui doivent être traitées immédiatement. Et il recommande de faire le même exercice en se projetant dans le futur.

Publicité3. Développer vos collaborateurs pour les fidéliser

Garder les bonnes personnes sur un marché du travail hautement concurrentiel est un défi que nous partageons aujourd’hui avec de nombreuses entreprises technologiques, déclare David Cohn, CIO de la chaîne de supermarchés Shoprite Checkers. Cette situation est devenue de plus en plus difficile avec l’explosion des investissements dans la technologie et son utilisation depuis le début de la pandémie. Selon David Cohn, résoudre ce problème commence par connaître vos équipes et comprendre ce que les différents individus attendent de leur carrière. Nous encourageons nos employés à prendre soin de leur carrière et à prendre leurs responsabilités, explique-t-il. C’est à eux de déterminer la formation dont ils ont besoin et nous travaillons avec eux pour que cela soit possible », ajoute-t-il. Dans cette optique, la direction et les responsables de Checkers s’efforcent de mettre en place différentes structures pour que cet apprentissage soit un succès. Encore une fois, il s’agit d’écouter les gens, insiste Cohn.

4. Offrir de la place au développement

Les employés veulent grandir et changer, et les bons leaders sont prêts à leur en donner l’opportunité », réitère David Cohn. Cela peut être réalisé en impliquant les RH, en les encourageant à apporter leur expertise et leurs idées pour trouver la bonne approche en matière de formation et de développement des employés. De plus, un manager empathique comprend que les gens viennent d’endroits différents et ne se développeront donc pas de la même manière. Aujourd’hui, les CIO doivent aborder le développement des compétences et la formation en gardant cette réalité à l’esprit, conseille Benjamin Marais, CIO de la société de services financiers Liberty Group SA. Nous voulons aussi créer des opportunités pour les employés de savoir ce qui se passe à l’extérieur de l’entreprise, suggère également Seugnet van den Berg. Cela est particulièrement vrai pour les technologies et compétences futures, car si les équipes savent ce qui se passe, elles comprennent mieux ce qu’elles doivent faire pour rester dans le match.

Fred Swanepoel, CIO de Nedbank : Les candidats doivent savoir à quoi ressemble l’entreprise, pour décider eux-mêmes si elle leur convient.

5. Mettez en valeur vos meilleures fonctionnalités

“Compte tenu de la concurrence féroce autour des compétences, il est important de faire de votre mieux pour attirer et retenir les meilleurs talents”, note M. Cohn. Aujourd’hui, les candidats ne recherchent pas seulement un employeur qui les aidera à atteindre leurs objectifs de carrière, ils souhaitent également que l’emploi corresponde à leurs valeurs et à leurs convictions, ajoute Fred Swanepoel, CIO de Nedbank. Bien sûr, les gens recherchent une rémunération compétitive, mais ils sont tout aussi motivés par une croissance significative et un travail significatif. Les futurs employés veulent savoir ce que fait l’entreprise. Il est donc nécessaire de parler et de promouvoir les projets sur lesquels vous travaillez, afin que les candidats aient une vue d’ensemble de ce qu’ils peuvent faire s’ils rejoignent l’entreprise. Ils sont également intéressés par les profils des autres salariés qui rejoignent l’entreprise et de ceux qui y travaillent déjà. Ils veulent savoir comment se porte l’entreprise, afin de pouvoir décider eux-mêmes si cela leur convient », explique Swanepoel. C’est pourquoi la diversité, l’équité et l’inclusion – un domaine d’intérêt clé pour la plupart des entreprises – sont si importantes, poursuit le CIO. Parce que sa fonction touche désormais toute l’entreprise, le CIO a désormais sa place à la table des dirigeants et doit transformer l’information à sa disposition en un atout que l’entreprise peut utiliser pour apprendre, se développer et prendre de meilleures décisions à l’avenir », déclare Fred Swanepoel. Aujourd’hui, personne ne peut prétendre être DSI s’il ne joue pas un rôle central dans le fonctionnement de l’entreprise. Et en tant que tel, le CIO est, de mon point de vue, tout aussi responsable de la mentalité, du comportement et de la culture de l’entreprise, car il a toutes les données sur ce que l’entreprise a fait dans ces domaines dans le passé.

6. Rendre l’échec positif

Pour bâtir une équipe performante, il faut non seulement accepter l’échec, mais aussi l’encourager. Cet état d’esprit est essentiel pour que nous puissions utiliser l’échec comme une opportunité d’apprentissage. Vous devez être prêt à faire des erreurs, à échouer et à vous pousser mutuellement à faire plus afin de transformer les échecs en succès, explique M. Swanepoel. Si vous faites face à quelque chose de nouveau, vous ne devriez pas en avoir peur. Il faut transformer cette situation en expérience et prendre le risque, ajoute Mme van den Berg. Les employés aiment participer à de nouvelles tâches lorsqu’il s’agit d’expérimenter et de comprendre que le but est de voir comment cela fonctionne, de déterminer si cela fonctionnera dans leur environnement et de décider ce qu’on peut en apprendre.

7. Promouvoir des équipes interfonctionnelles

L’époque où l’informatique fonctionnait dans le vide et n’était pas intégrée au reste de l’entreprise est révolue », note Benjamin Marais, CIO de Liberty Group SA. Par conséquent, le rôle du CIO est d’encourager de nouvelles façons de travailler et de créer des équipes transversales pour que les idées circulent. Ces équipes multidisciplinaires combinent l’expertise technologique et commerciale et partagent la responsabilité des résultats commerciaux et technologiques. Une équipe multidisciplinaire typique peut inclure des rôles tels que propriétaire de produit, scrum master, développeurs et experts en la matière. Ces équipes interfonctionnelles aident non seulement l’entreprise à penser plus largement, mais apportent également de nouvelles idées et solutions en temps de crise. Un avis partagé par M. Swanepoel. Le monde du travail d’aujourd’hui dépend de l’interaction multidisciplinaire, dit-il. Il est donc important de repenser la manière dont nous organisons nos activités, en ne regroupant plus les personnes selon leur fonction, mais plutôt selon des objectifs communs. Cela signifie également mettre davantage l’accent sur les compétences non techniques.