
La “Plateforme internationale de soutien à la Moldavie” a été lancée à l’initiative de l’Allemagne, de la France et de la Roumanie. Deux éditions ont déjà eu lieu, la première à Berlin en mars, la seconde à Bucarest en juillet.
La troisième réunion s’est tenue dans un contexte précis de “chantage au gaz” par la Russie, a noté Mme Colonna lors d’une conférence de presse.
“La Russie a coupé la plupart de ses approvisionnements en gaz vers la Moldavie et, de plus, les exportations d’électricité depuis l’Ukraine ne sont plus possibles en raison du bombardement des infrastructures ukrainiennes”, a-t-il déclaré. elle dit.
De plus, la Moldavie ne dispose d’aucune capacité de stockage de gaz.
Le ministre des affaires étrangères de la Moldavie a déclaré qu’il était nécessaire de maintenir la paix, la stabilité et la sécurité dans le cas de la Moldavie et que toute l’aide que nous recevons est un investissement dans notre stabilité commune non seulement en Moldavie mais aussi dans le reste de l’Europe. a déclaré Niko Popescu à son arrivée à la conférence.
Faire des menaces militaires.
Le pays est militairement menacé par la présence de troupes russes sur le territoire moldave dans la région séparatiste pro-russe de Transnistrie.
La présidente moldave Maia Sandu a également accusé la Russie de contrebande d’armes, de marchandises, de trafic d’êtres humains ou de financement de manifestations antigouvernementales.
C’est une “guerre hybride”, a-t-il dit. “J’appelle tous nos partenaires à punir les criminels de haut niveau qui volent et menacent la démocratie.”
Sur le plan humanitaire, la Moldavie s’attend à une nouvelle vague de réfugiés ukrainiens fuyant le froid. Environ 80 000 Ukrainiens sont déjà réfugiés en Moldavie, le nombre le plus élevé par habitant, ce qui représente un coût important pour le petit pays.
Financement requis
Dans une récente interview à l’AFP, Nicu Popescu a estimé le besoin d’un financement supplémentaire de 1,1 milliard d’euros pour couvrir les dépenses énergétiques du pays cet hiver, sans compter les besoins financiers pour apporter l’aide humanitaire.
Pour surmonter la crise énergétique, le gouvernement moldave a lancé des réformes pour se connecter au réseau électrique européen et réduire la dépendance à la Russie pour le gaz.
Elle s’est aussi tournée vers la Roumanie pour acheter du gaz à moindre prix et y stocker du gaz, mais c’est très précaire.
“Pour le moment, nous fournissons environ 80 à 90% des besoins essentiels de la République de Moldavie en termes d’électricité, mais nous devons faire plus en termes d’accès durable à la capacité d’approvisionnement du pays”, a déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères Bogdan Orescu. expliqué.
Une conférence importante
Une cinquantaine de délégations internationales représentant l’Union européenne, les Etats-Unis, le Canada et le Japon, ainsi que des organisations internationales et des institutions financières internationales, dont le FMI et la Banque mondiale, ont assisté à la conférence lundi.
Ils se sont promis de se revoir l’année prochaine en Moldavie.
Dans cette optique, continuer à préparer l’adhésion de la Moldavie à l’Union européenne. La Moldavie souhaite bénéficier d’une procédure accélérée. “Cela prendra du temps”, a prévenu une source diplomatique française.