un portrait tout en nuances par Gérard Miller

Georges Marchais (1920-1997) a été secrétaire général du Parti communiste français (PCP) de 1972 à 1994.

LUNDI 12 DÉCEMBRE À 20H30 – DOCUMENTAIRE

Gérard Miller, ancien secrétaire général du Parti communiste français, considère le documentaire sur Georges Marchet (1920-1997) comme un parcours aux multiples facettes. Géographiquement d’abord : de la Normandie natale du futur dirigeant syndical en passant par Malacoff (Hautes-de-Seine) jusqu’à sa dernière demeure à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Ensuite, l’intérieur : On suit le parcours de ce garçon, fils d’agriculteur, apolitique, enfant de chœur, qui rêve de devenir ouvrier, qui soupçonne le communisme avant de devenir l’une des figures de proue mondiale. Politique, et enfin, jeune guerrier, il a rapidement gravi les échelons de l’appareil, déclarant une certaine liberté mais devenant capable de s’exhiber. “ne t’inquiète pas” lorsqu’il s’agit d’éliminer certains dissidents internes.

La famille de George Marche occupe une place particulière dans cette histoire, ouvrant ses archives et partageant ses souvenirs.

Tout cela a été raconté par Gérard Miller dans son film qui sera projeté mercredi 14 décembre au siège du Parti communiste à Paris. Tout un symbole : il y a tout juste cinquante ans, en décembre 1972, George Marchais entrait au poste le plus important du PCF. Ce n’était rien à l’époque. Le PCF, avec le Parti communiste italien, était le plus important du monde occidental. Il a tenu une main dans le PCC, un principal parti de gauche beaucoup plus fort et mieux établi que le Parti socialiste (PS) nouvellement formé à Epinay (Saint-Saint-Denis) six mois plus tôt. à la tête de François Mitterrand. Dans moins de dix ans, les choses vont radicalement changer.

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Si les deux décennies de George Marshey à la tête du CRC forment le cœur de ce documentaire, sa famille (élargie) est au cœur de cette histoire d’ouverture des archives, de partage de souvenirs et de révélation d’aperçus de la vie. tous les jours. Nous nous souvenons de l’histoire de deux filles Marshe qui ont décrit à quel point elles étaient toutes excitées lorsqu’elles ont eu pour la première fois une salle de bain dans leur appartement au début des années 1960.

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Parties d’ombre

Gérard Miller interroge également de nombreuses personnalités du parti, les anciens dirigeants Robert Hugh, Marie-Georges Buffett, Pierre Laurent ou encore l’actuel secrétaire national Fabien Roussel. Tout le monde dira “George” Bien qu’il ait un côté essentiellement glamour, il y avait des zones grises ou des parties de sa vie qui n’étaient pas nécessairement glorieuses.

C’est aussi l’une des forces de ce documentaire : il ne faut pas qu’il y ait d’hagiographie. Il raconte comment le jeune Marshai a été contraint de travailler en Allemagne en 1942, et comment il a été utilisé contre lui des années plus tard par ses ennemis à l’intérieur et à l’extérieur du Parti communiste. Ses écrits sont également mentionnés HumanitéEn mai 1968 contre les « gauchistes ». et leur chef, Daniel Kohn-Bendit.

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Enfin, Gerard Miller explique comment, face aux premiers signes de déclin de son parti à la fin des années 1970, Marché a abandonné tout ce qu’il avait fait auparavant, à savoir prendre ses distances avec l’URSS sur les questions de démocratie, pour se rapprocher de la démocratie. Le “grand frère” soviétique va jusqu’à juger son bilan “généralement positif” et justifier l’invasion de l’Afghanistan. Enfin, le portrait fascinant et nuancé d’un leader politique est plus compliqué qu’il n’y paraît.

George Marches, l’homme qui a choisi son camp, un documentaire de Gerard Miller (Fr., 2022, 52 min). Diffusé dans le cadre de l’émission “DébatDoc” de la LCP-Assemblée nationale.

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