
Douze athlètes de haut niveau sous la direction d’Aristote, entraîneur national de l’équipe de France de para-escalade, sous la supervision de leur staff respectif et de leur homologue Christina, préparés pour l’occasion par deux passeurs internationaux dans la salle Marie-Paradis ont affronté le chemins. Deux jours de belle préparation dans cette discipline à Besançon avec trois modules, vitesse, difficulté et bloc.
Grimpeur extrême.
La maire de Bessonne, Anne Vignot, accompagnée du premier adjoint chargé des sports, Abdel Ghazali, et du chargé des sports et du handicap, André Terzo, sont venus accueillir et encourager ces grimpeurs de l’extrême. Anne Vignot s’est réjouie de voir le cours se dérouler dans cet équipement d’exception : “C’est un plaisir de vivre cet événement sur notre territoire et qui met en lumière cette belle salle d’escalade. Je salue l’engagement de ces athlètes qui travaillent ensemble pour réaliser leur rêve, de réaliser le meilleur dans cet esprit d’être ensemble.Je tiens à remercier Entre-temps Escalade d’avoir permis ces rencontres où tout est bâti sur l’esprit d’accueil, de divertissement sportif, de compétition sportive, de santé sportive.
“Cela nous prépare pour les prochaines compétitions et les JO de 2028.”
Eric Simon, président de l’Association Entre-temps, reconnaît que des années de travail offrent aujourd’hui de belles perspectives « L’accueil d’un stage international de paraescalade rapporte l’investissement de toutes mes équipes, en plus de 500 licenciés. Dès lors, cette réussite est un rêve réalisé il y a longtemps. Erwan, 19 ans, grimpeur de l’équipe de France, est aux anges devant les murs d’escalade et bloque ” Ma première réaction en entrant a été ” Wow ! Wow, c’est fou les possibilités ici. On est venu essayer des mouvements qu’on ne fait pas normalement, ça nous prépare pour les prochaines compétitions et les JO de 2028, auxquels je rêve de participer.
Aristote et Cristina louent l’accueil, mais surtout la chambre Marie-Paradis. « Il n’y a pas un tel espace à Paris, j’ai invité l’Allemagne et l’Espagne pour ce stage, seule l’Italie pouvait venir. C’est un outil extraordinaire, et cet entraînement commun est une vraie première et je suis content que ce soit ici à Besançon”, a déclaré l’entraîneur français.
Deux jours productifs
Cristina le rejoint sur ce point et conclut “Ça a été deux journées productives, nous sommes venus travailler sur de nouvelles techniques spécifiques à notre discipline, nos ouvertures ont été fantastiques”. Ces poseurs, Julian et Yuris, ont mis trois jours pour les installer. Melissa, l’alpiniste française, et Michelé, l’alpiniste italien, soufflent entre les deux grimpeurs. Les mains pleines de magnésie, il analyse son séjour, d’une voix, il déclare que le stage est une réussite “On est arrivé à progresser et on l’a fait, la salle y est pour beaucoup”.